| Bonis Mel - Oeuvres Pour
Piano Vol.1 - Femmes De
Legende Furore
Instrumentation: piano Edition: score Publisher: Eberhard Mayer OEuvres pour pia...(+)
Instrumentation: piano Edition: score Publisher: Eberhard Mayer OEuvres pour piano/Klaviermusik/Piano Music Edition en 10 recueils/Edition in 10 Bänden/Edition in 10 volumes Volume 1: Femmes de Légende Editor: Eberhard Mayer Item no.: fue 4180 Difficulty: medium ISMN: 979-0-50012-918-9 Contents: Mélisande, Desdémona, Ophelie, Viviane, Ph?bé, Omphale und Salomé The pieces for piano represent a great stylistic variety. One gets the impression that Mel Bonis may have intended to give a summary of musical development, not quoting historic styles but adapting the past through her personal tone and to translate it into contemporary musical language. The first volume includes an original series of musical portraits dedicated to legendary women, where Mel Bonis explores the enigmatic feminine universe. ?Femmes de légende? A collection we have called ?Femmes de légende? contains seven piano pieces by Mel Bonis named after women whose fates have become legendary. They have not always been arranged in this way. The first piece, ?Mélisande?, was published separately by Alphonse Leduc in 1898. In 1909, a collection called ?Trois pièces pour piano? (Three pieces for the piano), dedicated to the composer Paul Locard and which included ?Ph?bé?, ?Viviane? and ?Salomé?, was published by Leduc. In 1913, ?Mélisande? was added to the four last pieces for a final collection called ?Cinq pièces?. ?Omphale? appeared in a Berlin edition ?Signale für die musikalische Welt? in 1910. As to ?Ophélie?, it was never published in Mel Bonis? lifetime and we discovered a manu-script in 1997 without any indication at all of when it was writ-ten. ?Ophélie? was first published by the publishing house Ar-miane in Versailles in 1998. Mélisande (1898) Written before Debussy?s famous opera, Mel Bonis? piano piece ?Mélisande? was also inspired by the poet Maeterlinck (Mélisande, 1893). These short pages of magical harmonies, of radi-ant impressionist colours use music to describe Mélisande?s hair as described by Pelleas: ?your hair and its beautiful light... It escapes everywhere, it shivers, it shakes, it trembles in my hand like a golden bird.? This piece enjoyed quite a success in Mel Bonis? lifetime. She noted of it ?my favourite? in the margin of her hand-written catalogue. Desdémona (1913) The female heroine in Shakespeare?s ?Othello? inspired Mel Bonis to write a nostalgic piece with a fairly easy, rather classical beginning, a kind of romance without words, of great elegance and of a deep and melancholic beauty. Ophélie Ophelia, the lover of Shakespeare?s Hamlet, is a deeply melan-cholic character who goes mad and drowns in mysterious cir-cumstances. Ophelia inspired the poet Rimbaud and the painter Millais ? each of them created a masterpiece. Mel Bonis too evokes images of water, sadness and death in music for a third work of art. With its delicate and chilling beauty and also with its moments of passion, this impressionist piece - the work which owes most to Debussy - calls for great intelligence when performed. Viviane (1909) The figure of the fairy of the lake is musically described here in a well-structured, many-facetted piece; first of all, the initial dancing theme has an air of the ?salon? about it, typical of its time, evoking the fairy?s charm, her smile. Then follow succes-sions of majestic chords and fluent harmonies which represent the underwater castle and the fairy?s power. This piece is easily approachable. Ph?bé (1909) The sister of Phoebus, the sun, symbolises the moon, the night, chastity. The piece creates an impression of night. Steeped in twilight, languor and a sense of immense space, the atmosphere is one of unreality. This feeling of alienation is reinforced by the incoherence of rhythm between the two hands. Salomé (1909) Inspired by the Orient, Mel Bonis creates a very original musical illustration of the biblical character of Salome. She is characterised by shifting moods in which slow syncopes follow light glissandos, and urgent, mysterious psalmodies accompany sensual melopeias, where surprising tempo varia-tions lead to outbreaks of violence. With its relatively difficult beginning, this piece is especially interesting from the viewpoint of research into interpretation. Omphale (1910) The queen of Lydia is a female character from the violent depths of Greek mythology. This powerful female is described here with glittering sensuality and Oriental subtlety. The impressive work shows a complex structure both in harmony and rhythm, it is a lively and rich work which calls for much thought and great virtuosity on the performer?s part. ?Omphale? was awarded a prize for composition by the Berlin magazine ?Signale für die musikalische Welt? in 1910.
20.10 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| 3 Pièces (BONIS
MEL)
En Français Violon et Piano [Partition] Lemoine, Henry
Par BONIS MEL. C'est en 1998 que nous nous sommes plongés dans les archives mus...(+)
Par BONIS MEL. C'est en 1998 que nous nous sommes plongés dans les archives musicales de Mel Bonis conservées par sa famille dans une cave. Concernant ces trois pièces, une simple chemise de partitions a été retrouvée. Elle portait la mention manuscrite : 'Trois pièces pour violon avec accompagnement de piano (orgue ou harpe), Mel Bonis, 1910.'
L'ordre des morceaux, non précisé, est un choix de la présente édition, de même que la décision de publier la troisième pièce, le Largo, jugée pourtant sévèrement par l'auteur puisqu'elle avait écrit en marge du titre : 'Mauvais' !
Chacune des pièces n'existait qu'à l'état de manuscrit : conducteur et partie de violon séparée. L'Andante religioso porte la dédicace 'A mademoiselle Sophie Baudot, affectueux souvenir'. Elle est datée de 1910. L'Allegretto, également en date de 1910, est dédié 'à Raphaël Kellert'. Pour cette page, le matériel comporte des annotations et montre des signes évidents de travail en répétition. Signalons que, entre 1908 et 1913, le trio russe Kellert, dont Raphaël était le violoniste, a interprété des oeuvres de Mel Bonis dans diverses salles parisiennes. Le Largo, dont le manuscrit de violon porte également des marques de travail, est dédié 'à Paulin Gaillard'.
L'Andante religioso et le Largo, plus ambitieux dans leur propos que l'Allegretto, déploient une belle ligne de violon qui échappe au genre modeste du morceau de salon et, pour ce qui concerne le Largo, cela explique notre volonté de le conserver dans le triptyque malgré les réticences dont nous avons fait état. L'Allegretto possède un charme double, celui de son temps et celui de son auteur, et il faut entendre cette notion de charme dans son acception profonde, c'est-à-dire dans la capacité de saisir et concentrer le parfum d'une époque, et de le restituer avec une puissance d'évocation qui n'appartient qu'à la musique./ Répertoire / Violon et Piano
17.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à-dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
71.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Canticles / Johan De Meij
- Bass Trombone And Piano Trombone et Piano [Partition] - Intermédiaire Amstel Music
Les bonnes raisons ne manquaient pas pour m'encourager à composer un concerto p...(+)
Les bonnes raisons ne manquaient pas pour m'encourager à composer un concerto pour trombone basse et Orchestre d'Harmonie. Cette composition concrétise, en premier lieu, l'amitié fraternelle qui me lie au tromboniste basse Ben van Dijk depuis trente-cinq ans, et coïncide avec mes trente ans de carrière de musicien professionnel (1er mai 2007). D'autre part, j'ai souhaité apporter ma contribution au répertoire solo pour trombone basse, bien pauvre en oeuvres lyriques qui exploitent pleinement les capacités mélodiques et musicales de l'instrument. Enfin, ce concerto est un hommage à Piet van Dijk (1920-2003), le père de Ben, qui fut un musicien dans l'âme et un être extraordinaire. En tant que professeur de trombone et d'euphonium, il a joué un rôle essentiel dans ma carrière future de musicien et je lui en serai toujours reconnaissant. Un festival ambitieux autour du trombone offrait le cadre idéal pour la création de mon oeuvre : le festival Slide Factory 2007 organisé à Rotterdam par les membres du New Trombone Collective, ambassadeurs idéaux pour la littérature contemporaine pour le trombone. La création de Canticles (Cantiques) fut une expérience enthousiasmante, enrichie par l'étroite collaboration avec Ben van Dijk. D'ailleurs, je tiens à le remercier chaleureusement pour ses excellentes suggestions, son savoir-faire et sa passion. Je suis convaincu que cette pièce trouvera sa place dans les salles de concert ! Canticles est une oeuvre de commande pour le Fonds des Compositeurs néerlandais 'Fonds voor de Scheppende Toonkunst? (Fonds pour la création musicale) à la demande du New Trombone Collective. La première mondiale a eu lieu le 6 mai 2007 à l'église St. Laurens à Rotterdam dans le cadre du festival Slide Factory 2007. Ben van Dijk, trombone basse, était accompagné par la Musique Militaire Royale Navale des Pays-Bas placée sous la direction d'Ivan Meylemans. ' / Johan de Meij, Amsterdam, mai 2007. La réduction pour Trombone basse et Piano a été réalisée par le compositeur lui-même. / Trombone Et Piano / 36 pages / niveau : Moyenne Force / Partition
40.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Pascal Proust: Fjords:
Trombone: Instrumental
Work Trombone et Piano De Haske Publications
Pour les très jeunes trombonistes : des paysages vertigineux illustrés par la ...(+)
Pour les très jeunes trombonistes : des paysages vertigineux illustrés par la sonorité ample et majestueuse du trombone. Le compositeur Pascal Proust puise à volonté dans son immense expérience de musicien et professeur de musique ; son catalogued?oeuvres englobe plusieurs centaines de compositions pour divers instruments. Il a notamment écrit Fjords pour trombonistes ayant environ une année de pratique dans un style musical accessible et coloré. De ce fait Fjords est lapièce idéale pour tout examen ou audition de jeunes musiciens.
7.99 GBP - vendu par Musicroom GB | |
| Pascal Proust: Hyde Park:
Trombone: Instrumental
Work Trombone et Piano De Haske Publications
Une balade en musique au coeur du plus grand parc du centre de Londres. Entre le...(+)
Une balade en musique au coeur du plus grand parc du centre de Londres. Entre les paisibles promeneurs et les attractions de la fête foraine?. Le compositeur Pascal Proust puise à volonté dans son immense expérience de musicien et professeur de musique ; son catalogue d?oeuvres englobe plusieurs centaines de compositions pour divers instruments. Il a notamment écrit Hyde Park pour trombonistes ayant environ 3 à 4 années de pratique dans un style musical accessible et coloré. De ce fait Hyde Park est la pièce idéale pour tout examen ou audition de jeunes musiciens.
8.99 GBP - vendu par Musicroom GB | |
| GOUNOD C. - SOLO DE
TROMBONE Trombone BIM
C'est le samedi 28 juillet 1855, au Conservatoire de Paris, que le concours de l...(+)
C'est le samedi 28 juillet 1855, au Conservatoire de Paris, que le concours de la classe de trombone eut lieu. Cette année-là, une matinée suffit à auditionner tous les candidats pour la raison qu'explique Paul Smith, dans la Revue et Gazette musicale: «'Toute la famille des instruments à vent ['] s'était donné rendez-vous avec une harpe dans une seule et même matinée. La guerre s'est chargée d'abréger le concours: beaucoup d'élèves avaient forcement quitté les classes pour suivre leurs régiments en Crimée. Néanmoins, il en restait encore assez pour que le concours fût honorable.'» Le professeur, Antoine Dieppo, présenta ce jour-là deux étudiants qui furent récompensés: Jean-Baptiste-Frédéric Masset (né en 1828) obtint un premier prix tandis que François-Achille-Alfred Dauger (né en 1825) recueillit un deuxième prix. En plus de l'exécution du morceau imposé - le Solo de Trombone de Charles Gounod (1818-1893) présentement édité -, les élèves étaient également soumis à une épreuve de lecture à vue. En 1855, il s'agit d'un allegro pour trombone avec accompagnement de violoncelle d'un compositeur anonyme, morceau déjà imposé en 1852.Le Solo de Trombone de Gounod ne fut jamais publié et la partition disparut bientôt de la circulation, étant déclarée perdue par l'ensemble de biographes du compositeur jusqu'à très récemment. Deux manuscrits ont permis la reconstitution de la présente édition. Le premier - une partie de trombone seul - fut découvert dans une brocante à la fin des années 1990, le second appartient à Frantz Couvez, tromboniste, qui en possède une photocopie reçue de son professeur, Gilbert Moisand. Différents éléments stylistiques confirmèrent rapidement qu'il s'agit bien d'une pièce de Gounod: le style général, proche des Six mélodies pour cor et piano de 1839, certains détours harmoniques - même si la main n'est pas encore tout à fait personnelle - et l'accompagnement de piano, qui ne fut pas sans poser quelques problèmes. L'aspect non pianistique d'autres oeuvres du compositeur, déjà frappant dans les Mélodies pour cor, se retrouve en effet ici : Gounod n'était pas pianiste et détestait réaliser ce genre de réduction, détail confirmé par Gérard Condé. La présente édition réaménage donc certains passages (harmonie complétée ou redistribuée, figurations pianistiques améliorées, superpositions de mains réaménagées').Ce Solo est écrit en deux mouvements. Le premier, en sol mineur, débute par une introduction andante, étonnement développé par rapport à l'ensemble de la pièce. Ce tutti débouche sur un adagio cantabile en 6/8, véritable aria à la sensualité toute italienne. La ligne instrumentale, soutenue par un balancement régulier de triolet, épouse les contours d'une phrase vocale caractéristique de Bellini ou Donizetti, alors en pleine vogue à Paris. La seconde partie de la pièce en molto pomposo e ben marcato en si bémol majeur, fait office de cabalette, achevant par des figures en triolets d'une difficulté non négligeable.Laurent MadeufParis, septembre 2018Cette première publication du Solo de Gounod est enrichie par la pièce de la lecture à vue (déchiffrage) donnée à la même année. Cette courte pièce avec accompagnement de violoncelle d'un auteur anonyme suit une longue tradition de juger le candidat par sa capacité de lire et d'interpréter avec une très brève préparation. / Trombone / Bim
29.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
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| Elle -Oeuvres pour piano à quatre mains- 1 Piano, 4 mains Verlag Dohr
Piano 4 hands SKU: VD.DCD038 Elle -oeuvres pour piano a quatre mains-<...(+)
Piano 4 hands SKU:
VD.DCD038 Elle
-oeuvres pour piano a
quatre mains-.
Composed by Cecile
Chaminade, Marie Jaell,
and Melanie (Mel) Bonis.
Classical. CD. Duration
52:13. Verlag Dohr
#DCD038. Published by
Verlag Dohr (VD.DCD038).
ISBN
9790202019627. $26.95 - Voir plus => AcheterDélais: 4 to 6 weeks | | |
| Fjords Trombone et Piano De Haske Publications
Trombone and Piano - easy SKU: BT.DHP-1165691-401 Composed by Pascal Prou...(+)
Trombone and Piano - easy
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BT.DHP-1165691-401
Composed by Pascal
Proust. De Haske Brass
Series. Book Only.
Composed 2016. 8 pages.
De Haske Publications
#DHP 1165691-401.
Published by De Haske
Publications
(BT.DHP-1165691-401).
ISBN 9789043150033.
English-German-French-Dut
ch. For young
trombone players:
impressive landscapes
illustrated by the rich
and majestic sound of the
trombone. The composer
Pascal Proust has many
years’ experience
as a musician and music
teacher. His output
includes several hundred
compositions forthe most
diverse instrumentations.
He wrote Fjords
for trombone players at
the level of
approximately one
year’s study and
paid special attention to
an easy-to-follow,
attractive musical style.
As a result,
Fjords is an
idealperformance or
competition work for
young
musicians.
Voor
jonge trombonisten:
indrukwekkende landelijke
taferelen ge llustreerd
door de rijke en
majestueuze klank van de
trombone. De componist
Pascal Proust kan bogen
op een jarenlange
ervaring als muzikant en
muziekdocent. Zijn oeuvre
omvat
honderdencomposities voor
de meest diverse
instrumentaties. Hij
schreef Fjords
voor trombonisten die
ongeveer een jaar les
hebben gehad, waarbij hij
speciaal aandacht heeft
besteed aan een makkelijk
te volgen, aantrekkelijke
muziekstijl. Daardoor
isFjords een
ideaal voordrachts- of
wedstrijdstuk voor jonge
muzikanten.
Für
sehr junge Posaunisten:
Atemberaubende
Landschaften werden durch
den vollen und
majestätischen Klang
der Posaune dargestellt.
Der Komponist Pascal
Proust kann aus seiner
langjährigen Erfahrung
als Musiker und
Musikpädagoge
schöpfen; sein
Oeuvreumfasst mehrere
hundert Kompositionen
für verschiedenste
Besetzungen. Er schrieb
Fjords für
Posaunisten mit
ungefähr einem Jahr
Unterrichtserfahrung und
legte besonderes
Augenmerk auf einen
leicht verständlichen,
attraktiven
musikalischenStil.
Dadurch eignet sich
Fjords ideal als
Vortrags- und
Wettbewerbsstück
für junge
Musiker.
Pour les
très jeunes
trombonistes : des
paysages vertigineux
illustrés par la
sonorité ample et
majestueuse du trombone.
Le compositeur Pascal
Proust puise volonté
dans son immense
expérience de musicien
et professeur de musique
; son
catalogued’oeuvres
englobe plusieurs
centaines de compositions
pour divers instruments.
Il a notamment écrit
Fjords pour
trombonistes ayant
environ une année de
pratique, dans un style
musical accessible et
coloré. De ce fait,
Fjords est
lapièce idéale pour
tout examen ou audition
de jeunes musiciens. $16.95 - Voir plus => AcheterDélais: 2 to 3 weeks | | |
| Hyde Park Trombone et Piano - Intermédiaire De Haske Publications
Trombone and Piano - intermediate SKU: BT.DHP-1165695-401 Composed by Pas...(+)
Trombone and Piano -
intermediate SKU:
BT.DHP-1165695-401
Composed by Pascal
Proust. De Haske Brass
Series. Book Only.
Composed 2016. 8 pages.
De Haske Publications
#DHP 1165695-401.
Published by De Haske
Publications
(BT.DHP-1165695-401).
ISBN 9789043150071.
English-German-French-Dut
ch. A musical
ballad in the heart of
the largest park in the
centre of London. It
reflects peaceful
strollers but also the
attractions of a
fair…. The composer
Pascal Proust has many
years’ experience
as a musician and music
teacher. His output
includes several hundred
compositions for the most
diverse instrumentations.
He wrote Hyde Park
for trombone players at
the level of
approximately 3 4
years’ study and
paid special attention to
an easy-to-follow,
attractive musical style.
As a result, Hyde Park is
an ideal performance or
competition work for
young
musicians.
Een
muzikale ballade die zich
afspeelt in het hart van
het grootste park in het
centrum van Londen. Van
kuierende wandelaars tot
allerlei kermisachtige
attracties…. De
componist Pascal Proust
heeft jarenlange ervaring
als muzikant en
muziekdocent. Zijn oeuvre
omvat honderden
composities voor de meest
diverse instrumentaties.
Hij schreef Hyde
Park voor
trombonisten die ongeveer
drie tot vier jaar les
hebben, waarbij hij
speciaal aandacht heeft
besteed aan een makkelijk
te volgen, aantrekkelijke
muziekstijl. Daardoor is
Hyde Park een
ideaal voordrachts- of
wedstrijdstuk voor jonge
muzikanten.
Ein
musikalischer Spaziergang
durch den größten
Park im Zentrum Londons,
zwischen den
gemütlichen
Spaziergängern und den
Attraktionen des
Jahrmarktes… Der
Komponist Pascal Proust
kann aus seiner
langjährigen Erfahrung
als Musiker und
Musikpädagoge
schöpfen; sein Oeuvre
umfasst mehrere hundert
Kompositionen für
verschiedenste
Besetzungen. Er schrieb
Hyde Park für
Posaunisten mit
ungefähr 3 4 Jahren
Unterrichtserfahrung und
legte besonderes
Augenmerk auf einen
leicht verständlichen,
attraktiven musikalischen
Stil. Dadurch eignet sich
Hyde Park ideal
als Vortrags- und
Wettbewerbsstück
für junge
Musiker.
Une
balade en musique au
coeur du plus grand parc
du centre de Londres.
Entre les paisibles
promeneurs et les
attractions de la fête
foraine…. Le
compositeur Pascal Proust
puise volonté dans son
immense expérience de
musicien et professeur de
musique ; son catalogue
d’oeuvres englobe
plusieurs centaines de
compositions pour divers
instruments. Il a
notamment écrit
Hyde Park pour
trombonistes ayant
environ 3 4 années de
pratique, dans un style
musical accessible et
coloré. De ce fait,
Hyde Park est la
pièce idéale pour
tout examen ou audition
de jeunes musiciens. $17.95 - Voir plus => AcheterDélais: 2 to 3 weeks | | |
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