Par LEIVISKA HELVI. Finnish composer Helvi Leiviskä (1902-1982) created a broad-based output of orchestral works, solo songs and chamber music. Her style could be described as moderate modernism, deriving influences from multiple sources such as late Romanticism, Symbolism, Expressionism, Existentialism and Neo-Classicism. Leiviskä's output is characterised by philosophical and religious themes, images of nature and narrative structures. Many of her works focus on human existential angst and spiritual searching and growth. Helvi Leiviskä originally completed her Piano Quartet in A major op. 1 in 1926 but revised it a decade later, in 1935. Written for the traditional piano quartet lineup (violin, viola, cello and piano), the work is in three movements and has a duration of about 25 minutes. It features religious and ecstatic imagery such as may be found in French, German or Russian neo-Romantic styles. Leiviskä's Piano Quartet is considered one of the cornerstones of her chamber music output. Its early version was premiered in two parts at student recitals of the Helsinki Music Institute (the 1st movement in 1925 and the 2nd and 3rd movements in 1926). The revised version was performed in full by Timo Mikkilä (piano), Sulo Aro (violin), Ilmo Ranta (viola) and Pentti Rautawaara (cello) on Finnish radio in 1939. The work was also on the programme of Leiviskä's second composition concert in 1945, being performed on that occasion by Jussi Jalas (piano), Erik Cronvall (violin), Erik Karma (viola) and Yrjö Selin (cello). Two commercial recordings have been released (Finlandia Classics 2012 and Telos Music 2016). It is published for the first time 2022 with an extensive foreword by Susanna Välimäki. The product includes the full score (piano part) and a set of string parts. Duration: c. 25'. Have a look inside by clicking 'sample'. / Date parution : 2022-05-31/ Répertoire / Quatuor avec Piano

Piers Hellawell's Hall Of Mirrors for Piano Quartet.Hall Of Mirrors was my first contribution to the Schubert Ensemble's unique initiative to bring practicable chamber music to young string players and pianists. It was written in summer of 1998 in the wake of my 'full-scale' piano quartet The Building Of Curves itself a commission from the Schubert Ensemble and was first performed at the Dartington Summer School. Hall Of Mirrors is also scored for piano quartet although the viola part is playable by a second violin and is thus scored in the treble clef.At the suggestion of the Ensemble I sought to provide an analogue of the larger work ascaled-down expression that used materials clearly related to its parent. I believe that the success of this project relies in large part on its new pieces being genuinely representative of their composers rather than mere exercises that provide a product. Hall Of Mirrors therefore tries to establish a similarly unsettled atmosphere to that of the second movement of The Building of Curves and it uses the same open-string C/D ostinato for cello and nightmarish free glissandi for violin - both materials that can be impressively brought off by a player of limited virtuosity! Hall Of Mirrors was generously commissioned by Jane Ferguson. Its title indicates a reshaping of some features of the larger edifice The Building of Curves. - Piers Hellawell

Par PESSON GERARD. Mes béatitudes résulte(nt) d'un projet presque impossible qui consistait à réunir dans une narration, une forme traversée, l'idéal schématisé de tout ce que j'avais dû abandonner pendant des années. Non pas un cimetière des idées, mais un programme articulé, tendu par un fil panique, des tentatives ou des repentirs qui sont tout de même la matière vive de toute invention poétique. Dans l'idéal schématisé, je voulais retrouver cette énergie, cette ferveur un peu distancée et souvent rageuse qui s'attache à la compression ou au recyclage des figures délaissées, aux moments préférés non avenus qui se retrouvent ici déformés, accélérés ou étirés. Les gestes extrêmes sont recueillis et pour ainsi dire sauvés: lenteurs élégiaques, refrains stridents, assèchement de la matière musicale, décomposition du geste instrumental en plusieurs états successifs donnés séparément. Au milieu de la partition figure, comme une stèle, livré dans un état de grande fragilité, presque hors de portée, le deuxième thème de l'adagio de la Septième symphonie de Bruckner (sans doute un des plus beaux thèmes jamais écrits). Ce n'est pas une citation mais un hors-texte sacré, pôle magnétique de toute tentative. Bruckner est sans doute l'artiste (avec Messiaen) qui a porté à ses plus ultimes conséquences la tension entre macroforme et écriture par moments interrompus ou tournant sur eux-mêmes. II est aussi le maître douloureux du repentir. Deux Abgesänge, ces fins suspendues qu'Adorno affiliait chez Mahier à la catégorie de l'accomplissement, forment alternative pour essayer de ne pas finir - 'deux détours qui sont peut-être le chemin direct' (Adorno). Voici le programme qui résulte de ce 'centon composé des idées délaissées': refrain - pantoum - refrain - barcarolle (mib) - refrain - thrène (stèle Bruckner) - refrain - abgesang 1 - refrain (ongles et bois) - abgesang 2 Mes béatitudes, commande de l'Etat, a été créé le 27 mars 1995, au Centre Georges-Pompidou, par l'Ensemble Itinéraire sous la direction de Pascal Rophé. / contemporain / Répertoire / Piano, Violon, Alto et Violoncelle

Les 'traces perdues' Quatuor avec piano sont basés sur les traces de lointains trio avec piano dans lequel le violoncelle avait été remplacé par un alto, un fait qui est très inhabituel pour le genre. Alors que la première version était destinée pour un concert à Hambourg en mémoire de son professeur de composition ancien György Ligeti, décédé en 2006, le titre anglais de la nouvelle version en instrumentation standard peut-être aussi être sens littéral : une recherche lointaine de traces et un hommage mis en musique. / Violon, Alto, Violoncelle Et Piano

Manfred Trojahn ont amplement dimensionné quatuor avec piano en quatre mouvements d'une durée d'env. 40 minutes a été composé et développé en plusieurs étapes.Les mouvements intérieurs, un Vivace caractérisé par des rythmes lombards et de la vitalité et un adagio de rêve ont été écrits dans l'année Mozart 2005. En 2008, les mouvements extérieurs ont été achevés.L'ouverture Adagio 'Zerbrochenes Lied' est une lamentation d'imposer des morts tandis que le Finale, une profonde, se déplaçant 'Wanderlied', a été consacrée à un ami Trojahn et compositeur Wilhelm Killmayer à l'occasion de son 60e anniversaire.De cette façon, les travaux de Trojahn s'inscrit dans la tradition des quatuors de Mozart pour piano de deux, mais ajoute un élément biographique.C'est un grand, travail musicalement exigeant mais gratifiant pour les musiciens ambitieux. / Violon, Violoncelle, Alto Et Piano