Johann Mattheson (1681-1764) est devenu connu surtout comme un théoricien avec des oeuvres telles que 'Der vollkommene Capellmeister' ou sa méthode de basse continue. Cependant, Mattheson n'était pas seulement un théoricien informés, mais aussi un praticien de l'art musical depuis l'enfance. Il savait Johann Sebastian Bach, Georg Philipp Telemann et Georg Friedrich Haendel en personne ou a même été lié à eux par des liens d'amitié. Il a écrit des opéras, l'église et la musique de chambre ainsi que des sonates pour clavier ou instruments mélodiques.Cette sonate montre la forme typique de la 'sonata da chiesa'. Après la première Adagio cantabile, l'allegro qui suit donne de la place pour un spectacle animé. La section tombe mémoire est un contrepoint expressif devant un giga enthousiaste permet un affichage étincelant de virtuosité. Une pièce enrichissante pour les leçons et les concerts. / Flûte Ou Violon Et Basse Continue

Ce sont les éditions françaises Robert Martin qui ont eu le privilège d'éditer la partition ARIA de Mattheson Johann. Idéale pour les musiciens pratiquant Alto et ayant un niveau proche de Or:1, cette pièce se classe dans la catégorie Classique sous la référence PROU04670. / Alto / niveau : Or:1 / Partition

Sonaten Op.1 Nr.1,2,11,und 12. Par MATTHESON JOHANN. / Répertoire / 2 Flûtes à Bec Alto

über 'Wo Gott zum Haus nicht gibt sein Gunst'. Par WALTHER JOHANN GOTTFRIED. Johann Gottfried Walther nimmt unter den Orgel-Komponisten der ersten Hälfte des 18. Jahrhunderts neben Bach eine Spitzenposition ein. Nahezu unbekannt ist bis heute, dass der Weimarer Stadtorganist und Bach-Verwandte auch zahlreiche Vokal-Kompositionen geschaffen hat. In seiner bei Mattheson 1740 veröffentlichten Autobiographie ist von 92 Vokal- Stücken die Rede. In den Archiven ist uns aber nur eine einzige vollständig erhaltene Chor-Komposition überliefert, die aus Anlass der 250. Wiederkehr des Todestages Walthers im Jahre 1998 dank der Initiative des derzeitigen Weimarer Stadtkantors Ernst Salewski beim Carus-Verlag als Erstveröffentlichung erscheint. DasVier-Minuten-Stück für vierstimmigen gemischten Chor und Orgel-Continuo ist kontrapunktisch gearbeitet und von mittlerer Schwierigkeit. / Messe / Répertoire / Choeur SATB et Basse Continue

Opera in three acts-“Almira” Handel’s first opera was well received when premiered in 1705 at the Theater am Gänsemarkt in Hamburg. The director was Reinhard Keiser who remarkably had himself already set Friedrich Christian Feustking’s text to music. The role of Fernando was sung by Johann Mattheson. The translation used by Handel leaves several Italian arias in their original language resulting in a delightful mixture of German and Italian.The opera which after sundry entangled romances ends in the wedding of three couples is characterised by exuberant scenes: the procession at Almira’scrowning ceremony a duel a prison scene and a masked-ball involving the three continents Europe Africa and Asia.The vocal score to “Almira” by George Frideric Handel brings about a small sensation: Whilst conducting a reenactment of this work in 1732 Georg Philipp Telemann removed the Aria no. 28 “Ingrato spietato” from his conducting score. Since then this aria has been deemed lost. Due to necessity only the edited vocal text devoid of any music was presented in the 1994 volume of the “Halle Handel Edition”.Thanks to a recently discovered contemporary manuscript copy from the beginning of the 18th century which was found in the music library of the Mariengymnasium in Jever this aria has now been made available to performers for the first time in this new vocal score edition. Previous to this the corresponding pages could only be seen as a facsimile in an article of the “Göttinger Händel-Beiträge”.Now the aria can be performed again. Furthermore with the help of this new source missing measures in the basso continuo which had initially been completed by the editor of the “Halle Handel Edition” volume could be reconstructed from the basso continuo part of the Bellante aria “Ich brenne zwar” (no. 71).- Urtext edition based on the “Halle Handel Edition”- Original German and Italian text with a German translation of the Italian arias

Ebner-Eschenbach, Maria von / Telemann, Georg Philipp / Agricola, Johann / Strittmatter, Eva / Schumann, Robert / Eham, Markus / Brockes, Barthold Heinrich / Pärt, Arvo / Rückert, Friedrich / Schweizer, Rolf / Hüsch, Hanns Dieter / Rößler, Martin / Juhre, Arnim / Claudius, Hermann / Busta, Christine / Oosterhuis, Huub / Marti, Kurt / Buber, Martin / Zenger, Erich / Müller, Wunibald / Rilke, Rainer Maria / Stutz, Pierre / Cardenal, Ernesto / Jackson, Mahalia / Rennert, Jürgen / Sölle, Dorothee / Wessenberg, Ign. H. von / Picander, Christian Friedrich Henrici / Maillet, Fernand / Mattheson, Johann / Hildebrandt, Regine / Claudius, Matthias / Zenetti, Lothar / Luther, Martin / Biller, Georg Christoph / Saubert, Johann / Lehmann, Karl Kardinal / May, Karl / Claudel, Paul / Spinner, Lukas / Swieten, Gottfried von / Weil, Simone / Goethe, Johann Wolfgang von / Hoffmann, Ernst Theodor Amadeus / Stael, Germaine de / Bonhoeffer, Dietrich / Schweitzer, Albert / Stein, Edith / Hermlin, Stephan / Barth, Karl / Wieland, Christoph Martin / Green, Julien / Goes, Albrecht / Fischer-Dieskau, Dietrich / Ben-Chorin, Schalom / Rilling, Helmuth / Messiaen, Olivier / Bachmann, Ingeborg / Müller, Wilhelm / Stadler, Arnold / Zuckmayer, Carl / Joyce, James / Hesse, Hermann / Silesius, Angelus / Schneider, Reinhold / Walter, Silja / Fried, Erich / Flaubert, Gustave / Freiherr von Eschstruth, Hans Adolf / Hansjakob, Heinrich / Paul, Jean / Printz, Wolfgang Caspar / Kant, Immanuel / Erhardt, Heinz / Davatz, Hans / Schwarz, Ernst / Delbrel, Madeleine / Reich, Christa / Seuse, Heinrich / Schmidlin, Johannes / von Bingen, Hildegard / Usinger, Fritz / Augustinus, / Harnoncourt, Nikolaus / Zweig, Stefan / Nicolai, Philipp / Celan, Paul / Dietrich, Wolfgang (Trad.) -/ Répertoire / Divers

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Menuet 1 (WSW 1.8)
Menuet 2 (WSW 1.9)
Gavotte (WSW 1.10)
Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9)
Prélude (WSW 4.1)
Ouverture (WSW 4.2)
Courante (WSW 4.3)
Bourrée (WSW 4.4)
Allegro (WSW 1*)
Courante Royale (WSW 2*)
Prélude (WSW 10.1)
[Menuet ?] (WSW 4*)
Fuga (WSW 6*)
Fuga (WSW 7*)
L'Amant malheureux (WSW 8*)
Fantasie (WSW 9*)
[Menuet] (WSW 10*)
Plainte (WSW 15.1)
Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*)
[Bourrée ?] (WSW 12*)
Menuet (WSW 13*)
Gavotte (WSW 14*)
Menuet (WSW 15*)
Praelude [

aus dem 14. - 18. Jahrhundert-Contents: 1. Lescurel Johan de: A vous douce - rondeau 2. Ismeretlen szerz : In seculum viellatotis - motet 3. Machaut Guillaume de: De Fortune - ballade 4. Machaut Guillaume de: Phyton le mervilleus serpent - ballade 5. Landini Francesco: Giunta vaga biltá -ballata 6. Landini Francesco: Lasso! di donna - ballata 7. Landini Francesco: Chosi pensoso - caccia 8. Ismeretlen szerz : Je voy mon cuer - ballade 9. Perusio Matheus de: Belle sans per - virelni 10. Busnoys Antoine: Bel accueil - rondeau 11. Dufay Guillaume: L'alta bellaza tua - ballata 12. Dufay Guillaume: Quel fronte signorille 13. Brumel Antoine: Vray dieu d'amours 14. Obrecht Jacob: Ave maris stella - hymnus 15. Josquin des Prés: La belle se siet 16. Constantin Louis: Courante 17. Foucart Jacques: Courante 18. Mattheson Johann: Sonata op. 1 no. 9. 19. Dornel Louis-Antoine: Sonate op. 3 no. 7. 20. Boismortier Joseph Bodin de: Sonate op. 7 no. 3.

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Concert d'un luth et d'une flûte traversière WSW 6
Concert d'un luth avec une flûte traversière WSW 8
Concert d'un luth avec la flûte traversière WSW 9
Duo 4 WSW 14 en sol m
Duo 5 WSW 20 en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Parallel zu FLÖTE SPIELEN Band A und B. Par . / Date parution : 2022-10-25/ Recueil / 3 Flûtes Traversières

Mittlere Stimme / Medium Voice-As a continuation of the new Urtext edition of the Schubert lieder Walther Dürr has now edited volume five for high medium and low voices. Volumes 1 to 4 of this edition contain mainly lieder which Schubert himself saw into print (in his own choice and order) and in the fourth volume works from the last two years of his life are included. The lieder in volume 5 onwards are strictly presented in the order of Deutsch's Thematic Catalogue which means that in principle they are arranged chronologically.The lieder in volume five were composed in the years 1811 to 1814. The first 'Hagars Klage' (D 5) dated 30 March 1811 is also his first complete surviving song. Thefirst eleven lieder are evidence of his early studies (1811 1813/14). During this period Schubert immersed himself in Johann Rudolf Zumsteeg's ballads and lieder and wrote Italian arias during his composition lessons with Antonio Salieri. He also composed a single strophic song ('Klaglied' D 23) which the only one of these songs was published shortly after his death in November 1830 as op. 131 3. His apprentice work as it were was the major ballade 'Der Taucher' (D 77) which was composed between 1813 and roughly the beginning of 1815. Probably not by chance his first complete opera ('Des Teufels Lustschloss' D 84) was written at the same time. He also set fourteen poems by Friedrich von Matthisson exploring the principle of the strophic lied.- Excellent new engraving based on the 'New Schubert Edition'- Foreword by Walther Dürr discussing the history the works? compositionand transmission together with a list of sources for each song (Ger/Eng)- English translation of the song texts by Richard WigmoreContents:Hagars Klage D 5 / Leichenfantasie D 7 /Der Vatermörder D 10 / Klaglied op. post. 131 3 D 23 / Misero pargoletto D 42 (high voice only) / Totengräberlied D 44 / Die Schatten D 50 / Verklärung D 59 / Pensa che questo istante D 76 (medium and low voice only) /Der Taucher D 77 / Son fra l?onde D 78 (high voice only) /Adelaide D 95 / Trost. An Elisa D 97 /Erinnerungen D 98 / Andenken D 99 /Geisternähe D 100 / Erinnerung D 101 /Die Betende D 102 / Die Befreier Europas in Paris D 104