Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 18 (WSW 24) en do M
Sonata 19 (WSW 25) en sol m
Sonata 20 (WSW 26) en ré M
Sonata 21 (WSW 27) en ré m
Sonata 22 (WSW 28) en mi M
Sonata 23 (WSW 29) en la m
Sonata 24 (WSW 30) en mi M
Sonata 25 (WSW 31) en mi M
Sonata 26 (WSW 32) en mi M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Par . This unique collection contains 21 pieces from the ATCL repertoire list for Music Performance Diplomas in Piano from 2019. The most popular recital choices join lesser-known treasures, allowing performers to create diverse andcompelling programmes, whether preparing for a Trinity diploma or not. Detailed performance notes by Steven Osborne and John Paul Ekins offer valuable insights and suggestions for every piece. Showcasing repertoire spanning overfour centuries to the present day and in a wide range of genres, this is a rich compendium that all classical pianists will enjoy. ?This anthology has gathered a wonderful collection of works, familiar and unfamiliar, covering agreat range of style and emotion. Dive in!? ? Steven Osborne / Date parution : 2021-11-25/ Recueil / Piano

Compositeur : Beethoven, Ludwig van Instrumentation : Piano solo Editeur Musicologique : Wallner, Bertha Antonia Couverture Reliée Contenu : 2 Easy Piano Sonatas No. 19 g minor op. 49,1 and No. 20 G major op. 49,2

Un célèbre collection des meilleurs ouvrages classiques de cette série très réussie d'anthologies, y compris un CD avec des performances de tous les morceaux. Comme d'habitude, chaque pièce a été soigneusement présenté pour piano solo, avec un choix de chefs-d'oeuvre reconnus, y compris Air de Bach On AG String, Entertainer Joplin et Debussy Clair De Lune pour vous d'apprendre, maître, et en profiter. / Piano

Three Intermezzi for Clarinet and Piano-Edited by Colin Bradbury.  Two works for the clarinet by Charles Villiers Stanford (1852-1924) are well known; the concerto Op. 80 of 1902 and the sonata Op. 129 of 1918. By the time he wrote the first of thesethree Intermezzi Stanford was an established composer with over seventy works to his credit.

Examination Pieces. Par . The Edition Peters Grade 8 Piano Anthology has long been a popular resource for anyone approaching this important milestone examination. In September 2022 Edition Peters will release a new Grade 8 Anthology to support the new (2023/2024) Syllabus and, for the first time, will issue new anthologies to support pianists studying at or preparing for Grades 5, 6 and 7. Also new for this year: a selection of lesser-known additional repertoire suitable for the own-choice piece in the new Performance Exams. The four new Piano Anthologies for Grades 5, 6, 7 and 8 2023/2024 comprise a broad selection of examination pieces from lists A, B and C of the Associated Board syllabus. The anthologies support students preparing for the Practical Exam or for the new Performance Exam. Those preparing for the Performance Exams are aided by Performance Notes by Norman Beedie (Lecturer in Classical Improvisation, Piano and Conducting at the Royal Conservatoire of Scotland), which give advice on technique and interpretation for each piece, and guidance on preparing an effective programme. The pieces in this volume are drawn from the extensive range of piano music in the Edition Peters catalogue ? one of the widest available. With candidates able to offer a free choice work in the Performance Exam, each Anthology contains additional lesser-known repertoire suitable for the exam. / Date parution : 2022-09-27/ Recueil / Piano

Examination Pieces. The Edition Peters Grade 8 Piano Anthology has long been a popular resource for anyone approaching this important milestone examination. In September 2022 Edition Peters will release a new Grade 8 Anthology to support the new (2023/2024) Syllabus and, for the first time, will issue new anthologies to support pianists studying at or preparing for Grades 5, 6 and 7. Also new for this year: a selection of lesser-known additional repertoire suitable for the own-choice piece in the new Performance Exams. The four new Piano Anthologies for Grades 5, 6, 7 and 8 2023/2024 comprise a broad selection of examination pieces from lists A, B and C of the Associated Board syllabus. The anthologies support students preparing for the Practical Exam or for the new Performance Exam. Those preparing for the Performance Exams are aided by Performance Notes by Norman Beedie (Lecturer in Classical Improvisation, Piano and Conducting at the Royal Conservatoire of Scotland), which give advice on technique and interpretation for each piece, and guidance on preparing an effective programme. The pieces in this volume are drawn from the extensive range of piano music in the Edition Peters catalogue ? one of the widest available. With candidates able to offer a free choice work in the Performance Exam, each Anthology contains additional lesser-known repertoire suitable for the exam.

Par COHEN MARY. 'Superpieces ' fournissent de précieux répertoire supplémentaire pour violon et piano, qui peut être utilisé pour compléter les livres de tuteur de ' Superstart ' ou toute autre méthode de débutant. ' Superpieces 2 ' sont une merveilleuse collection de classiques et folk tunes convenable pour les élèves de la norme de grade 1-2. / Date parution : 1998-08-20/ Recueil / Violon

Pythikos Nomos is scored for alto saxophone (or clarinet in A) and piano.It was at the request of John- Edward Kelly that Brian Elias first decide to write a work for saxophone and piano. ‘Pythikos Nomos’ (Pyhton’s Law)is an ancient Greek musical form invented by Sakadas in 586 BC for the Pythian games to describe the battle between Apollo and the monster on the slopes of Parnassus. It is reputedly the first known genre of programmemusic.Brian Elias decided that the characteristic sounds of the saxophone would be well suited to ancient Greek rhythms and was interested in the implications of this form as an early sonata shape. According to legend Apollofought and defeated the monster on the site which came to be called Delphi. He returned to Delphi in triumph after a period of purification escorted by priests singing hymns of praise. Several versions of the instrumental formexist following the general storyline. Brian chose to base his piece around six sections: (i) Peira (introduction) (ii) Kataleusmos (Apollo incites the monster to battle) (iii) Imabikon (the battle) (iv) Spondeion (hymn ofvictory) (v) Katachoreusis (victory dance) (vi) Syrinxes (the last breaths of the dying monster). The central hymn of victory incorporates a quote from the first Delphic Hym a surviving fragment of ancient Greek music. Thiswork was written for John-Edward Kelly and Bob J.W.Versteegh who gave the first performance on 1st July 1988 at the Wigmore Hall London. Duration c.10 minutes. The score is in C.

Transcriber's Note: The poems op.32 were written in 1903. The rst poem remained one of Scriabin's favourite compositions and would appear in most of his piano recitals. The great cellist Gregor Piatigorsky transcribed it for cello and piano a couple of decades later. I owned a copy of the music from age 15 or so but when I eventually decided to learn it I was vexed by the changes Piatigorsky had made to the original score.These include the simpli cation of rhythms dynamics and anything eccentric and typical of Scriabin. During the process of making my own version I soon realised that the middle section did not bene t from beingbroken up into separate lines. While the piano part remains untouched I have borrowed material from the second poem to ll what might otherwise feel like gaps in the cello part (this version can be heard together with pianist Bengt Forsberg on the CD called Smörgåsbord for the Hyperion label). Interestingly the story around the tempestuous second poem had originally been conceived as an aria for a planned opera. As with Brahms and the opening of the E minor sonata op.38 Scriabin uses the word legato rather than indicating this with slurs (see piano part). - Mats Lidström. 

Commissioned by and dedicated to John Harle. This work was first performed on 23 November 1988. Duration : c. 17.5 minutes. Suitable for ABRSM exams.

Beginning pianists of all ages will cherish this excellent compilation of classics. Each piece was carefully selected and simplified to help students develop their skills. Many of the greatest composersâ??J. S. Bach Beethoven Brahms Mendelssohn Mozart Rimsky-Korsakov Rachmaninoff Tchaikovsky and othersâ??are represented by several pieces each some newly adapted for the piano. Composers and works not usually featured in beginner's books include pieces by Borodin Gluck Rameau and Tallis.Well-known classics include Bach's Brandenburg Concerto No. 3 Debussy's Claire de Lune Moussorgsky's Pictures at an Exhibition Satie'sGymnopedie No. 1 Schumann's Child Falling Asleep and 'Spring' from Vivaldi's Four Seasons. Several orchestral pieces have been newly adapted for the piano including 'Dance of the Swan' from Swan Lake 'Aquarium' from Carnival of the Animals 'Largo' from Xerxes and 'Waltz of the Flowers' from The Nutcracker.Dover Original.

Piano Sonata No.5 was written in 1974. Stylistically it moves on from works completed in the 1960s which betray a synthesis of Fi?er's own musical language and the stimuli of New Music. With the exception of the final passage the sonata exclusively applies the mode B flat-B-C-C sharp-F-F sharp-G which was first used in a narrowed six-note form in 1965 in Fifteen Prints after Dürer's Apocalypse. Formally the piece is arranged into short contrasting sections which are created from brief repetitive ostinato motifs. With minimal use of thematic and expressive material the composer achieves effective dramatic abbreviation of the kind whichculminated in works from the 1960s. This musical treatment is abandoned only in the final lyrical part which anticipates the future development of Fiser's musical language leading to its simplification and overall dramatic reduction.Piano Sonata No.5 was first published in 1996 by Bärenreiter Editio Supraphon Prague in a re-print of a transcription provided by the Czech Music Fund in whose preparation the composer was also involved at the time. The new edition consistently adheres to this authorised copy of the work while confining itself to the correction of several apparent omissions and errors.