Les pratiques collectives représentent des occasions privilégiées pour l'élève musicien de s'épanouir tant artistiquement qu'humainement. Elles contribuent à la motivation dans la pratique par le plaisir de jouer avec d'autres instrumentistes.
Ce recueil de musique d'ensemble propose 5 pièces originales destinées à des élèves débutants, incluant les pianistes, si souvent isolés des pratiques collectives dans les premières années d'apprentissage.
La diversité des styles proposés permet d'aborder des couleurs et ambiances sonores nuancées, dans un souci d'esthétique et d'expressivité. Ceci afin que le musicien débutant développe, outre la technique instrumentale, son potentiel artistique.
Christelle Esteban
Presse
Les professeurs de musique ont vite compris l'importance de la musique de chambre dès les premières années d'apprentissage pour consolider les bases de rythme, de lecture et d'écoute. Or, il n'est pas toujours facile de trouver des partitions adaptées au niveau des débutants, surtout quand il s'agit d'un ensemble d'instruments variés. L'ouvrage conçu par la pianiste et professeure Christelle Esteban vient enfin combler ce vide, en proposant cinq pièces de style divers. Si la partition fait appel à un saxophone, une clarinette, des percussions et deux pianos, la compositrice précise aussi la possibilité de remplacer les deux premiers instruments par le violon et la flûte. Des traits de jazz, ragtime et blues donnent une fraîcheur bienvenue à ces morceaux, tout en explorant des rythmes plus complexes tels la syncope (Funny Rag) et le ternaire (First Blues). Les mélodies, quant à elles, restent simples et ludiques, afin de privilégier le travail d'ensemble. Avant tout. c'est le goût de la musique de chambre qui est transmis à travers cette formidable initiative qui trouvera une place bien méritée dans la bibliothèque des conservatoires et dans celle des professeurs.
Melissa Khong
Pianiste n°129, juil-août 2021
Le recueil comprend cinq morceaux indépendants : Jumpin', Un Dimanche matin, Funny Rag, First Blues, Menuet pour un ensemble avec deux voix de dessus (flûte, violon, saxo alto, clarinette sib...), trois percussions (caisse claire, charleston, wood-blocks) et deux pianos. Les morceaux sont courts (1'30 à 3') et le niveau de facile à... un peu moins facile mais restant dans les limites du Cycle I. Le tout constitue donc un matériel dont des professeurs responsables d'ensembles hétéroclites de jeunes musiciens seront heureux de pouvoir disposer. Et chose pratique, les parties instrumentales sont disponibles à la vente sur le site de l'éditeur.
Jean-Luc Abras
Traversières Magazine n°135
Contenu
1. Jumpin' - 2. Un dimanche matin - 3. Funny Rag - 4. First Blues - 5. Menuet
/ Partitions classique / Ensemble et orchestre / Musique de chambre / LEMOINE

Le quatuor en la mineur fait partie des œuvres de musique de chambre avec lesquelles Schubert, au printemps 1824, «voulait se frayer un chemin vers la grande symphonie». En même temps il se dirigeait également vers un plus large public car le quatuor «Rosamunde» allait être, du vivant du compositeur, le premier et le seul quatuor à cordes qui fut non seulement joué en public, mais également publié en parties séparées. Heureusement pour nous, car l’autographe de ce quatuor très apprécié est aujourd’hui perdu et la première édition reste la seule source de l’œuvre. Mais cette restriction présente justement un grand défi parce que l’édition en parties séparées contient de nombreuses inexactitudes en ce qui concerne l’articulation et la dynamique qu’il convient de résoudre avec beaucoup de doigté, ce que notre édition Urtext réussit à la perfection. L’intitulé se réfère à la musique de scène de Schubert pour la pièce Rosamunde qui est citée au début de l’Andante. Certains y verront plutôt une allusion à l’Impromptu en Si bémol majeur op. posthume 142 n° 3, dans lequel Schubert réutilisera par la suite cette belle mélodie. / Partitions classique / Ensemble et orchestre / Musique de chambre / HENLE VERLAG

Score for this piece which was comissioned by London Brass and first performed in 1992.Quoting composer: The piece was completed without title on 12th August 1992. A title once considered was Canons Chorales and Waltzes but this was dropped since there was only one canon (the opening) and only genuine waltz (apart from a passage towards the end which superimposes the canon over a waltz rhythm). The following day I read the paper that John Cage had died - the day I finished writing. For this reason but mainly because Cage was the most revolutionary practical music thinker of the 20th century this piece is dedicated to him. His influence on my music may be perceived underthe 'very un-Cagein' surface: though stylistically there may be little in For John Cage that may have been to his taste I hope he would at least have appreciated its diversity its non-simultaneous multiplicity.Parts are available on hire or special order. Duration 15 minutes.

For Miles was commissioned by the Composers’ Ensemble with funds from the London Arts Board. It was first performed on 29th June 1994 by the Composers’ Ensemble at St.John’s Smith Square London. Scored for solo Trumpet Oboe/english horn 2 Clarinets Viola Cello Bass (with C extension). Duration: 11 minutes. Parts available on hire.

Corpus Cum Figuris is a uniform composition in three major parts. The first part is a slow marche funébre a kind of prologue with dark and sombre sounds and a massive wall of chords which leads us to the other part of the works where the static and solemn atmosphere is suddenly stopped and replaced by a rhythmic/melodic ritual which accelerates the music. In the third part the block structure is softened gradually different figurations and stylistic elements arise to live their own lives: distant waltzes and pictures from the Middle Ages appear in this gigantic sonorous body. After a wild percussion orgy a short flash-back and a scream from the edge end Corpus cumFiguris. The piece has no literal content at all even though the title leads the thought to Adrian Leverkühn?s Apocalipsis cum Figuris from Thomas Mann?s Doctor Faustus. More likely my piece will arouse associations as with all my music. It has to be heard in it?s own conditions in this case as a big body of music or perhaps as a great screen where the details of course are part of the whole body but at the same time are foreign and odd. It is as if one climbs a mountain and from the top of that mountain discovers a world which is completely different from expected. Corpus cum Figuris for 20 musicians was composed in 1984 commissioned by Ensemble InterContemporain and the Danish Radio. Ensemble InterContemporain world premiered the work in April 1985 conducted by Peter Eötvös. The piece was also played at the ISCM-festival in Amsterdam by Netherland Radio Chamber Orchestra conducted by Ernest Bour.

Commissioned by the St Magnus Festival with funds from the Scottish Arts Council. First performed by The Fires of London in June 1978 in St Magnus Cathedral Kirkwall.The work takes as its starting-point a sequence of dreams related by Franz Kafka in his diaries of 1910. Eduardova was a Russian ballerina whom Kafka had seen dancing in Prague in the early part of this century. The music of The Dancer Eduardova is based on dancing particularly the csardas which in his dream Kafka had asked the dancer to perform just one time more. Kafka's dream-sequences contain the uncomfortable contrasts of the grace of the dancer and the loathsome gestures of unconscious intriguers;there are abrupt changes of mood to sorrow and despair. Flowers presented by all the Princes of Europe appear in the dreams as do trains and trams on which Eduardova travels with two vigorous violinists.

First performed in October 1993 in London by the London Sinfonietta conducted by the composer. The flute is doubled by a piccolo and an alto flute. The oboe is doubled by a cor anglais.