Par MANTOVANI BRUNO. Commandés pour la Folle journée 2008 de Nantes consacrée à Franz Schubert, ces Huit moments musicaux sont le deuxième hommage que je rends à mon illustre collègue. Si dans Mit ausdruck pour clarinette basse et orchestre (créé le 8 octobre 2003 par Alain Billard et l'orchestre symphonique de Bamberg dirigé par Jonathan Nott), j'empruntais des idées musicales issues de lieder de Schubert pour les intégrer à mon langage et les transformer par des techniques de développement actuelles, la référence est ici moins concrète, plus métaphorique. Hormis le fait que j'ai utilisé les notes fa-la-mib-do-si, issues du nom du compositeur viennois (FA-SCH), c'est plutôt une stylisation d'une certaine conduite du discours schubertien que j'ai essayée de créer ici. Les formes courtes juxtaposées évoquent les cycles pour piano ou pour voix. Par ailleurs, le sentiment d'attente dans certaines parties, reposant sur des bourdons aux cordes au caractère quasi-oriental, renvoie aussi à Schubert. Les huit sections, très contrastées, font aussi la part belle au rythme (que les instruments soient en relais ou en homorythmie), et alternent des configurations sonores très différentes, dans la mesure où la hiérarchie soliste-accompagnateur varie sans cesse d'une partie à l'autre. Les Huit moments musicaux ont été créés le 3 février 2008 à Nantes par ses dédicataires : les membres du trio Wanderer. Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Violon, Violoncelle et Piano

Deux nouvelles ?uvres de Beethoven furent donn?es pour la premi?re fois ? Vienne au printemps 1804 lors de deux repr?sentations priv?es pour le prince Lobkowitz. Il s?agit de sa 3e symphonie op. 55 et du triple concerto op. 56 pour piano violon violoncelle et orchestre. M?c?ne et grand amateur d?art Lobkowitz eut ainsi l?opportunit? de d?couvrir deux ?uvres fra?chement compos?es tandis que ces auditions permettaient ? Beethoven de proc?der ? quelques am?liorations avant impression. La premi?re repr?sentation publique du triple concerto n?eut vraisemblablement lieu que quatre ans plus tard en f?vrier 1808 au Gewandhaus de Leipzig. Depuis l??uvre appartient au r?pertoire deconcert habituel de tout orchestre symphonique. La r?duction pour piano de cette ?dition urtext s?appuie sur la partition de l??dition compl?te des ?uvres de Beethoven ?galement pr?par?e par Bernard van der Linde. La pr?face de l??diteur donne des informations d?taill?es sur l??tat des sources relativement complexe de ce concerto pour trois solistes.

À l?époque classique et pendant une grande partie du 19e siècle les trios avec piano consti-tuaient pour ainsi dire des articles très tendance. Il n?est donc pas surprenant qu?après Haydn et Mozart Beethoven se soit lui aussi essayé à ce genre et ait laissé en tout 13 trios avec piano. Ce premier volume contient les trois trios avec piano op. 1 qui sont aussi les toutes premières ?uvres considérées par Beethoven comme dignes de porter un numéro d?opus. Ils sont ac-compagnés du trio op. 11 pour clarinette ou violon violoncelle et piano (dit «Gassenhauer»). Lorsque Beethoven présenta les trois trios op. 1 au public probablement lors d?une soirée chez le prince Lichnowsky en août1795 (à laquelle assistait aussi Joseph Haydn) il suscita une grande admiration. Ces trios restent jusqu?à ce jour des joyaux du genre.

Un séraphin est un être céleste ou ange, habituellement et traditionnellement associée aux trompettes. MacMillan 'Séraphin' est un concertino pour trompette et cordes, en trois courts mouvements contrastés, et une addition bienvenue à répertoire de concerto de l'instrument, à la suite du même compositeur 'épiclèse' (1993). 'Séraphin' est dédié à Alison Balsom, qui le premier a effectué le travail en 2011 au Wigmore Hall de Londres, avec l'Ensemble écossais. Un enregistrement de cette performance est disponible sur EMI Classics (50999 6 78590 2 3). Bien que difficile à jouer, le travail ne pas utiliser les techniques étendues, il est donc approprié pour les étudiants avancés standard et solistes professionnels semblables. En termes de programmation du travail prévoit la feuille parfait pour orchestre à cordes de pièces des périodes baroque et classique. / Violon, Violoncelle Et Piano

À l?époque classique et pendant une grande partie du 19e siècle les trios avec piano consti-tuaient pour ainsi dire des articles très tendance. Il n?est donc pas surprenant qu?après Haydn et Mozart Beethoven se soit lui aussi essayé à ce genre et ait laissé en tout 13 trios avec piano. Ce deuxième volume contient les deux trios avec piano op. 70 le trio op. 97 ainsi que les va-riations sur la chanson «Ich bin der Schneider Kakadu» op. 121a. Comme souvent le surnom de «Trio des esprits» du trio op. 70 no 1 ne lui a pas été attribué par Beethoven lui-même mais tient sans doute aux sonorités particulières un peu lugubres du mouvement lent. Le trio op. 97 est dit «del?archiduc» en référence à son dédicataire l?archiduc Rodolphe. Il s?agit certainement du trio avec piano de Beethoven le plus significatif mais aussi le plus long puisqu?il dure plus de 45 minutes. Bien que composé dès 1810/11 il ne fut publié qu?en 1816.