Comme un voile sombre, un sentiment d?appréhension envahit le monde. Un danger nous menace, un péril jusqu?ici inconnu s?approche lentement, altérant radicalement notre vie quotidienne. Un virus terrifiant nous oblige à rester chez nous, dans l?impossibilité de nous rendre sur notre lieu de travail et même de voir famille et amis. Nous vivons maintenant un fléau que nous ne connaissions que par les livres d?histoire : une pandémie ! Le danger invisible se répand inexorablement et nous sommes pratiquement paralysés par la peur. La distance entre nous-mêmes et nos semblables s?accroît. En même temps, nous commençons à apprécier un élément de poids : nous avons plus de temps qu?avant ! Les gens s?entraident. Le bon vouloir du voisinage et le soutien familial prennent une importance nouvelle. Nous veillons les uns sur les autres. Tout d?un coup, nous avons le temps de nous consacrer à des choses qui étaient toujours repoussées à plus tard. Le temps de réfléchir? Une nouvelle ère commence. Enfin, l?espoir revient. Nous sortons de chez nous, mais rien n?est vraiment comme avant. Dotés d?une force nouvelle, les gens recommencent à entrevoir l?avenir avec optimisme. Avec une prise de conscience et une nouvelle appréciation du présent, nous pensons que, malgré tout, nous pouvons être heureux.

Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, proclamé ou béni « Au nom de? » ' Comment peut-il se faire que des armes et des combattants « Au nom de? » soient bénis ' Cela a été un fil conducteur dans l'histoire des différentes croyances. Le bien a été fait mais aussi le mal a été commis et tout était « Au nom de? ». On retrouve cela dans l'histoire de l'abbaye des Prémontrés de Wadgassen. Au 12ème siècle, une abbaye a été établie dans une région désolée et désertique au milieu d'une lande, devenant plus tard la communauté religieuse la plus puissante de la Sarre. Sous la devise Desertum florebit quasi lilium (le désert fleurira comme un lys), des choses extraordinaires ont été créées, mais aussi des répressions ont été perpétrées avec une grande sévérité contre les crimes. Il y avait une propre école dans laquelle les enfants apprenaient les sept arts libéraux (géométrie, musique, ...), mais aussi des pauvres qui était contraints de mourir de faim devant les murs du monastère et n'étaient autorisés à manger que des restes des moines, seulement les jours de fêtes. Les procès médiévaux des sorcières ont fait des ravages sur un groupe de personnes de danseurs exaltés qui se déplaçaient avec exubérance au son de la musique, cela étant alors interprété comme l'?uvre du diable. Résultat : un procès-spectacle les a condamnés à mort par le feu. Tout « Au nom de? ». 1789 : L'abbé Bordier est dans la 10e année de son règne, il ne sait pas encore qu'il sera le dernier abbé d'une tradition vieille de près de 700 ans. Non loin du couvent se trouve la frontière française dont les échos de fusillades provoquent depuis longtemps l?inquiétude chez les frères. Les signes avant-coureurs de la Révolution française se profilent, mais personne n'y croit vraiment. Les Français frappent à la porte, prennent d'assaut le monastère et pénètrent par le portail dans les cellules des moines. Dans une rage aveugle, tous les tuyaux de l'orgue du monastère sont arrachés, des icônes sont décapitées à l'épée, des moines sont tués et de nombreux bâtiments sont incendiés. L?église du monastère est en feu. Une fuite précipitée et non préparée commence. L'abbé Bordier et une poignée de frères peuvent fuir sous la Sarre (rivière voisine) vers la ville voisine de Bous par un tunnel secret.'Leur vie, leur rêve à travers leur Abbaye des Prémontrés a été brisée. Alors qu'ils s'enfuient dans un monastère en direction de Prague (monastère de Strahov), l'abbaye de Wadgassen est démolie et utilisée comme carrière. Mais le désert refleurit à nouveau. Il y a quelques décennies, a vu le jour sur les fondations de l'abbaye une nouvelle vie sous la forme d'une verrerie, qui après la paix dans la région, apporte également des emplois et perspectives pour les habitants. / Date parution : 2022-05-31/ Répertoire / Concert Band/Harmonie

Par HESKETH KENNETH. Le théâtre Gilded a été commandé par l'Orchestre National de vent sur les jeunes of Great Britain, à l'occasion de son quarantième anniversaire. Ils ont donné le premier spectacle, 10 août 2008, du St. John Smith Square, London, menée par James Gourlay. Le théâtre Gilded peut, à certains égards, être vu comme une continuation de formes dramatiques présentées dans un morceau précédent par Hesketh, danses de Diaghilev. À la différence des danses, cependant la musique dans le théâtre doré est conçue comme une travée continue et étendues de musique sont également remplacés par le nouveau ISBNtitled et désigner des personnages ou des scénarios exhale l le commedia dell ' Arte ou XVIIe siècle français Theatre.The remplacés par nouveaux ISBNtitles sont Rideau, Les Idiots Ou Les Amants, Le Combat Commence, Desespoir, L'apparition, Folie, La MortRideau. Joue de la musique narative traverse humeurs dramatiques, comiques, romantiques et agressifs, soutenant l'idée de l'abrégé auquel le renvoyer la ci-dessus remplacée par la nouvelle ISBNtitles. Tout au long de.../ Répertoire / Orchestre D'Harmonie

Arr. Klaas Van Der Woude. Par CRESPO ENRIQUE. Trumpets of Jericho est une oeuvre à programme du compositeur et tromboniste uruguayen Enrique Crespo (1941). Jéricho est, selon le récit biblique, la première ville du pays de Canaan conquise par Josué et les Hébreux vers 1200 avant J. -C. Le livre de Josué relate la prise de Jéricho et comment, le septième jour - après avoir fait le tour de la cité en silence une fois pendant six jours - les murailles de la ville s'effondrèrent par la simple volonté divine après la procession, sept fois autour de la cité, de l'arche d'Alliance et de sept prêtres sonnant sept chofars (trompettes). La version musicale du récit est d’une grande intensité : on entend la procession au loin(caisse claire). Conduits par Josué, les enfants d’Israël marchent vers Jéricho et commencent leur procession autour de la cité (cuivres graves, instruments des registres alto et ténor). Les cornets symbolisent les hommes armés et les sacrificateurs qui sonnaient des chofars. / Niveau : 4 / Pièce de concert / Répertoire / Concert Band ou Harmonie

Par BOUTHIER CHRISTIAN. Le Marais est une composition semi-programmatique en trois mouvements. Christian Bouthier y dépeint le célèbre quartier parisien du Marais. Coeur historique de Paris, le Marais est actuellement le quartier le plus chic et à la mode de la capitale. Situé sur la rive droite de la Seine, il est un village dans la ville. Tissé de petites rues animées où abondent les boutiques, le Marais est considéré comme l’épicentre de l’art et de la mode. 1. Rue des Francs-Bourgeois :Bienvenue dans l’artère commerçante la plus appréciée du Marais ! Entre les demeures fastueuses de cette rue, on trouve d’innombrables boutiques de mode et de décoration, des lieux culturels, desrestaurants et cafés branchés. 2. Le musée Carnavalet :Le musée Carnavalet est situé rue de Sévigné. Cet imposant ensemble architectural, réunissant deux superbes hôtels particuliers, compte 140 salles consacrées à l’histoire de Paris. On y découvre, notamment, des souvenirs d’hommes célèbres tels que Louis XIV et Napoléon Ier, entre autres, ou encore un somptueux escalier et un beau jardin à la française. 3. La place des Vosges :La place des Vosges est la plus ancienne et une des plus belles places de Paris. Elle est célèbre pour la stricte symétrie et l'ordonnance des façades en brique rouge qui la bordent. L’été, il fait bon se prélasser au soleil sur les pelouses du jardin ou sur un banc. / Niveau : 2 / Pièce de concert / Répertoire / Concert Band ou Harmonie ou Fanfare

Grand Overture. Par VAN DER ROOST JAN. Glorioso est une commande du, et dédicacée au ‘Siena Wind Orchestra’. L’oeuvre commence après une courte introduction aléatoire qui comprend une fanfare énergique et cuivrée « sur une note », puisque la note fa est omniprésente et est utilisée comme pont dans le deuxième mouvement plutôt statique. Un thème noble mène vers une apogée impressionnante et le final spectaculaire et virtuose se compose d’éléments musicaux entendus plus tôt. Le style de ce final bouillonnant est évidemment influencé par Dmitri Chostakovitch, ce qui explique l’usage de sa célèbre signature fréquemment utilisée : do – ré – mi bémol – si (ou do bémol ). Une fin glorieuse d’uneoeuvre spéciale qui met en scène les nombreuses facettes d’un orchestre d’harmonie moderne. / Niveau : 5 / Ouverture / Répertoire / Concert Band ou Harmonie

Par VAN DER ROOST JAN. Cette élégante marche de concert est une commande du Musikverein Heek en Allemagne Allemagne à l’occasion de son 125e anniversaire. Dans la mythologie allemande, Donar est le dieu du tonnerre, et dans la région autour de Heek, « la montagne du tonnerre » est un nom très connu. L’oeuvre commence par une ouverture imposante, suivi d’une magnifique mélodie en trio aux passages rythmiques et énergiques. Cette marche met en scène de nombreux aspects musicaux différents. Parfait comme pièce d’ouverture ou pour créer plus de variété dans votre concert. / Niveau : 4 / Marche / Date parution : 1905-07-09/ Répertoire / Concert Band ou Harmonie

Arr. Rob Wiffin. Par TRADITIONAL. Cette composition est basée sur le célèbre air traditionnel écossais The Dashing White Sergeant. Longtemps considérée comme anonyme, cette mélodie aurait été composée au milieu des années 1820 par Sir Henry Rowley Bishop. Bien que cette théorie fut difficilement concevable pour certains (comment un Anglais aurait-il pu composer un célèbre air traditionnel écossais ?), elle reste néanmoins la plus communément admise. Il existe plusieurs textes accompagnant cet air. Le titre Dance Away dérive de la phrase « Dance away the hours together » extraite des paroles de Sir Hugh Roberston. Dance Away fait référence à diverses formes de danses. Certaines puisentleurs racines dans la tradition, d’autres dans la modernité. Ainsi, nous quittons l’Écosse pour la Thaïlande et l’Espagne. / Niveau : 3 / Musique légère originale / Date parution : 1905-06-29/ Répertoire / Concert Band ou Harmonie

Brahms Opus 40. Par BRAHMS JOHANNES / HOUBEN KEVIN. Johannes Brahms peut être considéré comme l\'un des meilleurs compositeurs de musique de chambre du XIXe siècle. Il était un géant dans ce domaine et un digne successeur de Beethoven et de Haydn. Le Trio en Mib opus 40 pour piano, violon et cor naturel est un chef-d\'?uvre de sa musique de chambre. En 1865, l\'année de ce trio, la mère de Brahms, Christiane, meurt. On sait qu\'il avait des sentiments profonds pour elle. Le mouvement lent porte l?indication de tempo Adagio Mesto (triste) et peut être considéré comme un chant de lamentation pour sa mère. L\'?uvre a été exécutée pour la première fois le 28 novembre 1865 à Zurich et a été publiée un an plus tard, en novembre 1866. Dans cette version pour orchestre d?harmonie, Kevin Houben reste aussi fidèle que possible à l\'original. Le résultat est une orchestration profonde et sombre du merveilleux Adagio Mesto. C?est un défi pour l?orchestre et tout à fait approprié comme ?uvre de concert. / Date parution : 2021-12-09/ Répertoire / Concert Band/Harmonie

Par VAN DER ROOST JAN. En termes de rythme, Beating Beats est une pièce assez particulière : des métriques conventionnelles sont manipulées de manière à ce que l?auditeur (sans la partition) pourrait, à certains endroits, être troublé et même trompé ! Les accents réguliers sur quatre temps d?une mesure à 4/4, par exemple, ne sont souvent pas respectés, donnant l?impression d?une métrique entièrement différente. En même temps, cependant, il se pourrait que certains instruments, eux, adhèrent à la règle, jetant ainsi la confusion pour tout le monde ? les exécutants comme les auditeurs ! D?un côté, cette pièce est « simple », très abordable et elle contient des thèmes mélodiques, mais leur rythmique mystérieuse donne l?impression qu?elle est plus complexe, tout en présentant un plus grand défi aux musiciens et au chef d?orchestre. Comme souvent dans les compositions de Jan Van der Roost, l?orchestration est à la fois colorée et contrastée, et fait appel de manière égale à tous les pupitres d?un orchestre d?harmonie contemporain. Au final, c?est une ?uvre pleine de surprises, d?harmonies inattendues et de lignes mélodiques qui sortent de l?ordinaire, mais, avant tout, dont les rythmes et métriques vous surprendront. / Date parution : 2022-05-17/ Répertoire / Concert Band/Harmonie

Arr. Stalman Music Services. Par SKELLERN PETER. Le compositeur-interprète britannique Peter Skellern (1947) a débuté sa carrière artistique comme chef d’un choeur d’église. Après avoir reçu une solide formation au Collège de Musique Guildhall à Londres, il travaille plusieurs années durant comme compositeur à la BBC. Il collabore également avec Andrew Lloyd Webber, l’un des plus brillants compositeurs de comédies musicales. Peter Skellern a essentiellement composé des chansons d’amour lyriques dont la plus célèbre est You’re a Lady. Wim Stalman a réalisé un arrangement particulièrement brillant et fidèle à la version originale. / Niveau : 3 / Musique pour célébration / Répertoire / Concert Band ou Harmonie

from the Clarinet Concerto in Eb Major, Op. 36. Par KROMMER FRANZ. Le compositeur et violoniste tchèque Frantisek Vincenc Kramar dont le nom fut germanisé en Franz Vinzenz Krommer, est né le 27 novembre 1759 à Kamenice en Moravie occidentale et mort le 8 janvier 1831 à Vienne en Autriche. À l’adolescence, il est initié à l’art du violon et à l’orgue par son oncle Anton Matthias Krommer lui-même organiste et chef de choeur. En 1785, il fait un premier séjour à Vienne avant de rejoindre l’orchestre du Comte de Limburg-Stirum dont la résidence se trouve à Simontornya en Hongrie. Il est engagé d’abord en tant que violon solo de l’orchestre puis plus tard en tant que maître de chapelle. Vers 1790, il obtient le poste de chef de choeurà la cathédrale de Pécs. Il quitte cette fonction en 1793 pour entrer au service du Comte Károlyi puis du Prince Antal Grassalkovich. En 1795, suite au décès du prince hongrois, Franz Krommer revient à Vienne. Après une longue période d’infortune, il entre comme Maître de Chapelle au service du Duc Ignaz Fuchs, en 1806. Quatre ans plus tard, il est nommé au poste de directeur musical du Théâtre Royal et Impérial de Vienne (Wiener Hoftheater). En 1818, succédant à Leopold (Johann Anton) Kozeluch, il devient le dernier Maître de musique de chambre et compositeur de la cour des Habsbourg. Il gardera ses fonctions jusqu’à sa mort en 1831. Franz Krommer était l’un des plus illustres compositeurs tchèques de la Vienne impériale vers la fin du XVIIIe siècle. Sa musique était très appréciée de son vivant et certains le considéraient comme le digne héritier de Joseph Haydn. Son style est indéniablement apparenté à ce dernier mais aussi à celui de Mozart. Franz Krommer a composé de nombreuses symphonies, des concertos (essentiellement pour instruments à vent solistes), des duos pour violons, des quatuors à cordes, de la musique de chambre et des oeuvres sacrées. Le Concerto pour Clarinette Opus 36 de Krommer a été publié pour la première fois en 1803 chez l’éditeur allemand Johann Anton André. / Niveau : 4 / oeuvre solo et Orchestre / Répertoire / Concert Band

from the Clarinet Concerto in Eb Major, Op. 36. Par KROMMER FRANZ. Le compositeur et violoniste tchèque Frantisek Vincenc Kramar dont le nom fut germanisé en Franz Vinzenz Krommer, est né le 27 novembre 1759 à Kamenice en Moravie occidentale et mort le 8 janvier 1831 à Vienne en Autriche. À l’adolescence, il est initié à l’art du violon et à l’orgue par son oncle Anton Matthias Krommer lui-même organiste et chef de choeur. En 1785, il fait un premier séjour à Vienne avant de rejoindre l’orchestre du Comte de Limburg-Stirum dont la résidence se trouve à Simontornya en Hongrie. Il est engagé d’abord en tant que violon solo de l’orchestre puis plus tard en tant que maître de chapelle. Vers 1790, il obtient le poste de chef de choeurà la cathédrale de Pécs. Il quitte cette fonction en 1793 pour entrer au service du Comte Károlyi puis du Prince Antal Grassalkovich. En 1795, suite au décès du prince hongrois, Franz Krommer revient à Vienne. Après une longue période d’infortune, il entre comme Maître de Chapelle au service du Duc Ignaz Fuchs, en 1806. Quatre ans plus tard, il est nommé au poste de directeur musical du Théâtre Royal et Impérial de Vienne (Wiener Hoftheater). En 1818, succédant à Leopold (Johann Anton) Kozeluch, il devient le dernier Maître de musique de chambre et compositeur de la cour des Habsbourg. Il gardera ses fonctions jusqu’à sa mort en 1831. Franz Krommer était l’un des plus illustres compositeurs tchèques de la Vienne impériale vers la fin du XVIIIe siècle. Sa musique était très appréciée de son vivant et certains le considéraient comme le digne héritier de Joseph Haydn. Son style est indéniablement apparenté à ce dernier mais aussi à celui de Mozart. Franz Krommer a composé de nombreuses symphonies, des concertos (essentiellement pour instruments à vent solistes), des duos pour violons, des quatuors à cordes, de la musique de chambre et des oeuvres sacrées. Le Concerto pour Clarinette Opus 36 de Krommer a été publié pour la première fois en 1803 chez l’éditeur allemand Johann Anton André. / Niveau : 4 / oeuvre solo et Orchestre / Répertoire / Concert Band ou Harmonie

Par YAGISAWA SATOSHI. Cette oeuvre fut composée comme musique cérémonielle, faisant partie d’un medley de marches à l’arrivée des participants du 71e National Sports Festival et du 16e National Disabled Personnel Sports Festival en 2016. La première européenne s’est tenue en décembre de la même année à l’initiative de l’Association Fribourgeoise des Jeunes Musiciens en Suisse. Cette oeuvre qui fusionne une chanson folklorique japonaise avec la musique de marche aura une large résonance, comme sa composition soeur March-Bou-Shu, aussi publiée par De Haske Publications. / Niveau : 3 / Marche / Répertoire / Concert Band ou Harmonie

Arr. Rob Wiffin. Par RAMEAU JEAN-PHILIPPE. Il est regrettable de constater que le compositeur français Jean-Philippe Rameau (1683-1764) est essentiellement reconnu de nos jours comme un influent théoricien de la musique. Pourtant, il fut considéré, en son siècle, comme un grand compositeur au style harmonique et mélodique très novateur. En 1725, suite à la venue à Paris de deux Indiens de La Louisiane, Rameau écrivit une pièce pour clavecin, qu’il intitula, Les Sauvages. Plus tard, il réutilisa cet air pour la scène finale de la quatrième entrée, Les Sauvages ou La danse du grand calumet de la paix, de son opéra-ballet Les Indes Galantes. Cette oeuvre jouissait d’une popularité touteparticulière au XVIIIe siècle, notamment en France. L’arrangement pour Orchestre d’Harmonie de Rob Wiffin se veut fidèle à la version originale tout en portant un regard nouveau sur cette oeuvre. L’écriture est peu exigeante, mais le style doit être très dansant pour une interprétation pleine de verve. / Niveau : 4 / Classique / Répertoire / Concert Band ou Harmonie