Poursuivant la série des ' grandes transcriptions ' pour piano à quatre mains, engagée avec les ' Tableaux d'une exposition ' de Moussorgski et le ' Prélude à l'après-midi d'un faune ' de Debussy, Bruno Rossignol propose cette adaptation d'une oeuvre, qui est certes peu pianistique sous la plume de l'orchestrateur de génie qu'était Berlioz, mais dont on parvient à retrouver la richesse des timbres de l'orchestre malgré la réduction à un seul instrument, Il y parvient notamment grâce à l'utilisation élargie du clavier à deux interprètes, Familier de cette formation, le transcripteur n'omet rien du texte original, où dominent harpes et cordes en un tourbillon de valse, tout en permettant une exécution adaptée au piano, / Piano À 4 Mains

La mythologie grecque regorge de créatures surnaturelles et de monstres hideux. L'Hydre, monstre d'eau, fut décapitée par Hercule et Iolaos alors qu'elle ravageait les marais de Lerne près d'Argos. L'Hydre avait le corps d'un chien et plusieurs têtes de serpent, dont l'une était immortelle. Pour chaque tête coupée, il en repoussait deux à la place. Pour parvenir à bout de la bête hideuse, Hercule trancha la tête immortelle. Hydra Concerto est constitué de trois tableaux : Hercules and Yolao (Hercule and Iolaos) / El sueño del monstruo (Le rêve du monstre) / El Hydra (L'Hydre). Les trois mouvements sont fortement contrastants. Le premier est rythmé et triomphant. Le second se développe dans une atmosphère calme et mélodieuse. Le troisième, et dernier mouvement, clôt le cycle avec agressivité. Le soliste joue un rôle important dans la progression de l'intrigue. L'accompagnement orchestral déploie une palette de sons harmonieux et tranchants. / Sur le disque compact inclus, vous trouverez l'enregistrement de la version originale écrite pour Trompette et Orchestre d'Harmonie (réf. : IB 007-010). L'adaptation pour Trompette et Piano a été réalisée par le compositeur lui-même. / Trompette Et Piano / 32 pages / niveau : Elémentaire-Moyen / Partition + Cd

Livret : Cécile Prunet Musique : Bernard Col Mais pourquoi Katell n'aime-t-elle pas son fils Erwan ? Sur la petite île bretonne où se déroule cette histoire, Erwan, dont le père est parti en mer, n'a que ses copains pour se consoler et s'amuser, Il multiplie bêtises et facéties, ce qui finit par attirer les Korrigans qui vont l'entraîner sur des chemins bien dangereux où il croisera l'Ankou, S'il apprend, lors de cette rencontre, la malédiction qui pèse sur sa mère, son sort semble scellé car qui croise l'Ankou doit mourir dans l'année,Espérant regagner l'amour de sa mère, Erwan tente alors de délivrer Katell en affrontant les esprits des marins noyés, Heureusement, les Korrigans et leur reine l'aideront à surmonter cette épreuve et à échapper à son destin funeste,L'univers fantastique des aventures d'Erwan, nocturne et souvent inquiétant, est fortement ancré dans celui des légendes bretonnes, La nuit des Korrigans met en scène des figures traditionnelles de ce folklore comme celle de l'Ankou, sinistre ' ouvrier de la mort ', souvent assimilé à la mort elle-même ou celles des Korrigans, lutins farceurs du monde celtique, La pièce évoque le destin tragique et surnaturel des âmes de noyés et cherche ainsi à garder vivant ce riche imaginaire breton, EFFECTIF - Choeur d'enfants à une et deux voix : une voix soprano, une voix alto, Le choeur d'enfants endosse plusieurs rôles : Les enfants du village (Choeur des bêtises - #3, Choeur du défi - #7, Les retrouvailles - #14) Les Korrigans (Ronde des Korrigans - #6, Appel au secours - #9, La Reine des Korrigans - #10, Adieu des Korrigans - #13) Les marins noyés (Choeur des noyés - #11) Pensées des personnages (Berceuse - #2, L'Ankou - #8) - 4 Rôles solistes principaux (chantent dans plusieurs tableaux)Erwan, voix de garçon sopranoKatell, mezzo-soprano (rôle adulte)La Reine des Korrigans, mezzo-soprano (rôle adulte)L'Ankou, voix de baryton-basse (rôle adulte) - 1 Rôle soliste secondaire (chante dans un seul tableau)Loïc, voix de garçon soprano - Accompagnement Piano seulUne flûte à bec ad lib, sur scène pour le choeur final (peut être remplacée par une partie du choeur)Arrangement pour ensemble ou orchestre sur commande / Choeur

Bill Evans est mort en 1980, mais l'héritage de composition qu'il a laissé est toujours en expansion. En second volume de Reilly, il fournit une meilleure appréciation et compréhension des compositions d'Evans. Il comprend deux chapitres théoriques importants, ainsi que dix des oeuvres les plus passionnés et mélodiquement magnifique de Bill. Les tableaux exprimant pour les dix chansons sont plus complexes que le premier volume et pianistique plus exigeant, mais toujours en vaut la chandelle. Les sujets de modulation et les relations clés qui sont abordés dans chaque chapitre permet au lecteur de mémoriser plus rapidement et d'improviser avec plus de facilité- pas une tâche facile lors de l'exécution de la musique d'Evans.Le 'Lament for Bill' dans le chapitre 13 est un hommage de l'auteur au génie de ce grand artiste. Le CD audio qui l'accompagne va ajouter à la jouissance, la compréhension et l'appréciation des exemples écrits. / Piano

MURAIL Tristan Une relecture des Kinderszenen de Robert Schumann Discipline / Instrument : Relecture pour flûte, violoncelle et piano Création 03/03/2019 - Segry, Abbaye de La Prée - Samuel Bricault (flûte), Marie Ythier (violoncelle), Marie Vermeulin (piano) Notice [...] Enfin, pour bien illustrer cette rencontre qui est le thème de cet album, l'idée a germé, et s'est rapidement imposée, d'une réalisation que je ferais d'une oeuvre de Schumann, et qui constituerait le lien le plus évident entre les deux mondes sonores. Cette réalisation serait donc naturellement écrite pour les trois partenaires du disque, violoncelle, flûte et piano. L'idée m'est vite venue que les Kinderszenen (Scènes d'enfants) seraient parfaites pour ce projet. En effet, les Scènes d'enfants ont un potentiel musical, expressif, évocateur, qui dépasse de loin la réalisation pour piano de Schumann. Sans doute a-t-il voulu rester simple et facile - dans son esprit, les pièces devaient être jouables par des enfants. Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le cas... certaines pièces ne sont pas si faciles, d'autres supposent des écarts inaccessibles à une main d'enfant. Mais presque toutes sont de petits chefs-d'oeuvre, avec une grande puissance imaginative, reposant pourtant sur des idées simples et concises. Comment alors aborder cette réalisation, ou plutôt ce qui deviendra une relecturs : le regard d'un compositeur sur un autre compositeur ? J'ai vite écarté l'idée d'une instrumentation dans un style d'époque plausible - qui n'aurait presque rien apporté aux pièces originales, aussi bien que celle d'une trop profonde réécriture risquant d'aboutir à une trahison. J'ai cherché, finalement, à faire bénéficier les pièces de Schumann d'une mise en couleurs (comme on colorise de vieux films originellement en noir et blanc), d'une amplification des idées et des sentiments, tout en restant le plus fidèle à la lettre comme à l'esprit de la partition. J'ai repensé, toutes choses égales par ailleurs - car nous ne sommes là pas du tout à la même échelle -, à l'exemple magnifique des Tableaux d'une exposition orchestrés par Ravel. Ravel n'avait pas simplement orchestré le piano, il avait cherché à retrouver, cachée derrière la réalisation pianistique de Moussorgski, l'essence même des idées musicales qui avaient en fait préludé à la réalisation pour le piano, qui n'en était clairement qu'une des réalisations possibles. Fort de ces réflexions, je n'ai pas hésité, pour mon regard sur les Scènes d'enfants, à utiliser toute la moderne palette des techniques instrumentales, démultipliant ainsi les timbres disponibles et les effets acoustiques résultants de leurs combinaisons. Le flûtiste joue souvent la flûte alto, au timbre si chaud et expressif, au registre grave qui permet par endroit au violoncelle de chanter la voix supérieure. Le violoncelle est employé dans toutes ses possibilités d'articulations, de timbre, et de registre, changeant très vite d'un mode de jeu et d'une sonorité à l'autre. Réutilisant une approche de l'instrumentation que j'avais déjà mise en oeuvre dans des pièces telles que La Barque mystique, je fais rapidement changer de rôle chaque instrument, donnant ainsi l'illusion d'une orchestration bien plus nombreuse qu'un simple trio. J'ai donc cherché à accentuer le caractère de chacune des pièces, et à retrouver les intentions cachées derrière la simplicité du piano de Schumann, et j'ai ainsi obtenu des contrastes que la version originale ne permet pas - ou permet moins. Pour amplifier le côté enfantin ou féérique de la musique, je me suis autorisé quelques ajouts, que j'évoquerai plus loin ; néanmoins j'ai voulu respecter le texte intégralement, en ce sens que pas une note ne manque de la partition originale, que les harmonies tonales sont intégralement respectées, de même que l'écriture rythmique. En revanche, de concert avec les interprètes, nous n'avons pas toujours suivi les mouvements métronomiques indiqués par Schumann, qui paraissaient souvent trop rapides (il y a d'ailleurs parfois quelques contradictions entre les commentaires de Schumann sur ses pièces, et les tempi indiqués). Les pièces originales, probablement en raison des contraintes mentionnées plus haut, sont cantonnées dans les registres médium et médium-grave. J'ai décidé de les éclaircir par endroit, en ajoutant des résonances ou doublures aiguës, ou à l'inverse d'ajouter quelques notes plus graves pour donner plus de corps à la sonorité. C'est donc ainsi qu'une étrange sonorité (bisbigliando de flûte, trille d'harmoniques du violoncelle) introduit la première pièce, puis plane au-dessus d'elle (Von fremden Ländern und Menschen = Des Pays et des hommes étrangers - ou étranges), que Hasche-Mann (Colin-Maillard) deviendra encore plus furtif, tandis que le Cheval de bois (Ritter vom Steckenpferd) claquera, soufflera et hennira. Fürchtenmachen fera vraiment peur ! Dans l'ultra-célèbre Rêverie (Traümerei), après l'énoncé du thème dans ce registre si expressif de l'aigu du violoncelle, le piano prendra soudain la parole, comme dans un concerto romantique. Comme je le disais plus haut, quelques éléments enfantins viendront, à l'occasion, s'ajouter à la trame sonore : petite boîte à musique (dans l'aigu du piano) dans la première et la dernière pièce, sons percussifs col legno du violoncelle dans Wichtige Begebenheit (Evénement important) - transformé pour l'occasion en marche militaire pour soldats de plomb... Et finalement, l'enfant s'endormira (Kind im Einschlummern), bercé par le violoncelle se balançant entre ponticello et ordinario, et apaisé par les sons éoliens de la flûte... J'espère que les auditeurs partageront le plaisir que j'ai eu à imaginer cette relecture, et que nous avons eu à l'enregistrer ; un grand merci aux trois interprètes, Marie Ythier, Marie Vermeulin, et Samuel Bricault, pour leur participation enthousiaste à cette entreprise, et pour leurs nombreuses et judicieuses suggestions.

Musique de Jean-Christophe Rosaz Livret d'Eddie Souchois et J,C, Rosaz?Elémentaire mon cher Watson ! ou l'aventure du Diamant Bleu est une Commande du Conservatoire de Musique et de la Communauté d'agglomération des Portes de l'Essonne à l'instigation du quatuor Panam Trombone,Créée en 2011 par pas moins de 300 trombonistes des classes d'Ile de France, cette partition est écrite pour 4 ensembles de trombones à 4 voix chacun des Cycles 1, 2, 3 en tenant compte expressément des difficultés auxquelles chaque niveau peut prétendre se frotter ainsi qu'un quatuor d'un niveau supérieur,Les parties chantées sont d'un niveau abordable, à noter à leur côté la présence d'une rythmique indispensable au caractère swingué de la pièce comprenant guitare et basse électriques, clavier et batterie (à laquelle s'adjoint une partie de percussion),Cette oeuvre alterne moments musicaux - qui ' posent le décor ' comme le fameux brouillard londonien - et chansons de caractères divers (en humble hommage au rap, rock, jazz, latino?) qui relatent l'enquête menée tambour battant et donnent une âme à tous les personnages rencontrés par Sherlock Holmes et son éternel associé Docteur Watson, chantant le courage, l'amitié, l'ingéniosité sans négliger une pointe d'humour toute '?british ' !D'une durée de 60 minutes, elle se divise en 19 tableaux musicaux entrecoupés de scènes parlées qui peuvent être mises en scène, Elle peut être donnée en morceaux séparés et traduite en diverses langues, Nomenclature- Un récitant ou trois comédiens : Holmes, Watson, le troisième jouant (par ordre d'apparition) les rôles de : Peterson, Baker, Winter (dans le cas d'une mise en scène, changements de costumes rapides)- Choeur à une ou deux voix- Xylophones - 4 notes au moins: ré, mib, fa, sol, la- Quatuor de trombones premier cycle- Quatuor de trombones second cycle- Quatuor de trombones troisième cycle- Quatuor de trombones professionnel- Guitare électrique, (guitare acoustique amplifiée ad lib,)- Basse électrique- 2 percussionnistes : batterie + triangle, metal chime, maracas ou chekere, tambourin avec cymbalettes, tambourin sans cymbalettes, bongos, gong ou tam-tam, marimba) maracas, guïro, bongos, congas ad lib,, temple block, chime, grelots, 2 cloches, 2 cloches agogo, marimba, vibraphone, crotale ad lib, / Choeur

for Trumpet (Flugel Horn) and Band-Chacun des trois tableaux de cette pièce captivante s?identifie par un caractère musical particulier. De style néoclassique le premier mouvement est pétillant et virtuose. Dans le deuxième mouvement - écrit pour le bugle - l?accompagnement offre un tapis sonore doux et romantique qui permet à l?instrument soliste de dévoiler son charme et son élégance. Le troisième et dernier mouvement baigne dans l?atmosphère ?bluesy? d?une soirée passée dans l?ambiance feutrée et enfumée d?un vieux club de jazz de Chicago. Cette pièce est également disponible dans une version pour Trompette et Piano. (1175-04-401 M S16)