Très fines modulations en demi-teinte, beaucoup d'esprit Chopin; tout le XIXe est là présent. La seconde partie comme toujours chez les grands compositeurs surprend, déroure, égare: c'est l'espace de créativité, d'exploration. La reprise nous redescend sur terre. Quel dommage. Le voyage est terminé. Une merveille de tendresse ! Cette "Ballade de Denys Vignon" est à mettre sous les doigts des amoureux du piano et nous compositeur, il y a beaucoup à apprendre: glisser sans fièvre d'un accord à l'autre est du grand art, et cet art, nous ne l'avons pas encore. Ce 48 numéro est parfait: c'est la clé de voûte m'a dit mon petit doigt. Bravo Denys.