LYRICS La musique souvent me prend comme une mer
Qui vague comme un bateau brisé, sans voile
Sans une étoile
Sous un plafond de brume
Et la houle se berce au clapotis du temps
Cherchant le port qui voudra lui donner
Une arrivée
Contre l’abri d’un quai
ou dans un vaste éther
Attiré par l’écume
Je me jette à la mer.
La poitrine et les poumons gonflés du vent
Mes mains qui cherchent l’accord que j’aimerai
Jouer souvent
Emportant le fracas
D’un arpège mineur joué dans la cadence
Du temps qui meurt et qu’il faut ranimer
En quatre temps
C’est mon bateau qui pleure
Ou bien suis-je emporté
Dans le grand rugissant
Des contre-temps brisés
La musique souvent m’échappe comme une brise
Sifflante, ballante, entre deux pages blanches
Comm’ inutile
En attendant ma muse
La musique souvent me prend comme la mer
Comme si c’était des vers de Baudelaire
Inattendus
Qu’on ouvre comme une porte
Qui n’a plus ses ferrures
Et que tout nous emporte
Comm’ une déchirure
Et encore plus fort, les vagues vont surgir
Créant des bruits les plus imaginaires
Venant détruire
Ou forcer ma frontière
La fureur des mots qui ne veulent plus cacher
Leurs lamentos encore tout frémissants
De leurs prières
Nager dans l’amertume
Ou dans un vaste éther
Attiré par l’écume
Je me jette à la mer
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Written on 2018-06-30 by andre-caron Ce sont de simples
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