According To Pascal II

Par MANTOVANI BRUNO. Par sa nature conflictuelle et son caractère souvent virtuose, le genre du concerto m'a toujours fasciné. Après avoir écrit des oeuvres assez traditionnelles où un soliste s'opposait à une masse orchestrale, j'ai tenté d'imprimer une marque plus personnelle soit en démultipliant l'instrument mis à l'honneur (concertos pour deux altos ou pour deux pianos), soit en inversant les valeurs entre un soliste jouant dans un registre raréfié alors que l'orchestre est volubile. Il m'est aussi arrivé de considérer les instruments accompagnateurs comme un prolongement du héros virtuose, dans une logique inspirée des traitements électroacoustiques. M'est alors venue l'idée de composer comme j'aurais pu le faire dans un studio, la méthode étant d'écrire une cadence pour instrument seul et de 'l'orchestrer' a posteriori, comme si j'ajoutais filtres, réverbérations ou échos. Après un premier opus consacré à la percussion et destiné à Gilles Durot et à l'ensemble Intercontemporain dirigé à sa création le 25 avril 2018 par Peter Eötvös, Cadenza no2 est un solo pour accordéon prolongé par 16 instruments. On y retrouve des formules instrumentales que j'affectionne particulièrement : des harmonies se dévoilant progressivement au début, des effets 'stéréophoniques' entre les deux claviers, des continuos rapides, des accords obstinés et des jeux rythmiques où des périodicités différentes sont assignées chacune à une note en particulier. Alors que le solo était défini, j'ai orchestré la matière en prolongeant l'instrument initial, soit par un système de doublures, soit par des commentaires, soit par des phénomènes d'écho. Commande d'Etat, Cadenza no2 est dédiée à ses créateurs : Pascal Contet et Daniel Kawka. / Contemporain / Répertoire / Accordéon et Ensemble

Par MANTOVANI BRUNO. Après des années de tergiversations et de rendez-vous manqués, j'ai enfin décidé en 2007 de composer une oeuvre pour Pascal Contet. Novice dans le domaine de l'accordéon, j'ai voulu aborder l'instrument non pas de façon organologique, mais plutôt en envisageant une problématique musicale que je développe régulièrement : la superposition de périodicités. Après avoir tenté cette expérience avec le piano dans l'Etude pour les mains alternées que j'ai consacrée à cet instrument, j'ai voulu voir si les deux claviers de l'accordéon n'étaient pas encore plus propices à cette conception rythmique, et j'ai évidemment trouvé là l'instrument le plus adéquat pour créer l'illusion d'une polyphonie rythmique complexe. Chacun des dix doigts joue un rythme régulier, et c'est la superposition des différents 'pattern' qui crée la texture générale ininterrompue. Ecrite en quelques jours, cette oeuvre virtuose et stéréophonique (puisqu'il s'agit d'un ping-pong entre les deux claviers) fait un clin d'oeil, par son titre, à une célèbre série télévisée dont la tension et le suspens m'ont particulièrement inspiré ! Elle a été créée au festival de Besançon par son dédicataire. Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Accordéon

MANTOVANI Bruno Cantate n°4 Discipline / Instrument : Violoncelle, accordéon et choeur Durée : 18' Genre : contemporain Média : Partition + matériel Nombre de pages : 30 + 16 + 11 Format : 24 x 32 cm Editeur : Lemoine Réf. : 29185 Date de parution : 15/10/2012 ISBN / ISMN : 9790230991858 Création 19/10/2012 - Saint Quentin en Yvelines, Théâtre - Sonia Wieder-Atherton (violoncelle), Pascal Contet (accordéon), Accentus, Laurence Equilbey (direction) Commanditaire Choeur de chambre Accentus Dédicace à Sonia Wieder-Atherton, Pascal Contet et Laurence Equilbey Notice Après Rainer Maria Rilke, Giacomo Leopardi et Friedrich von Schiller, c'est Paul Tymich qui est à l'honneur dans cette quatrième cantate. Poète dont Johann Sebastian Bach a mis en musique le célèbre Komm, Jesu, Komm !, originaire de Leipzig, il est évidemment moins célèbre que les artistes que j'ai mis en musique dans mes précédentes oeuvres du genre, et c'est plus à Johann Sebastian Bach que j'ai voulu faire référence dans cette pièce qu'à l'auteur du texte. Le choix de l'instrumentation (accordéon et violoncelle) renvoie à une forme de continuo, mais dans une version de modernisée, où l'accordéon et ses sonorités d'orgue et le violoncelle qui assure la fondation harmonique fonctionnent dans une logique de tuilage avec le choeur. En effet, la pièce joue sur les ambiguïtés sonores entre les trois entités, même si la forme globale renvoie au concerto de chambre, dans les nombreux soli instrumentaux voire vocaux. Si le texte est partiellement intelligible dans une partie de l'oeuvre et devient plutôt un support à une écriture abstraite, il reprend ses droits à plusieurs reprises, et les variations de prosodie qui lui sont appliquées structurent la forme générale de la pièce. Bruno Mantovani

Partition Piano Vocal et Guitare & Partion Piano Solo-Inclus : Partition Piano SoloSaura-t-on jamais pourquoi et comment une chanson plus qu?une autre ira se nicher dans le c?ur des gens au fil du temps de g?n?ration en g?n?ration?Assur?ment non ? le petit bal perdu ? est entr? au panth?on des chansons qui ne s?oublieront jamais si peu qu?elle se soit quelque peu estomp?e elle sera toujours immanquablement red?couverte. Voil une chanson effac?e je veux dire discr?te qui sans faire de bruit n?a jamais trop fait parler d?elle dont il faut aller chercher la m?lodie pour l?attraper ainsi qu?en m?moriser les paroles.Elle semble si simple au premier abord si ?vidente et pourtant d?s qu?on la prend dans ses brasil faut faire preuve d?une infinie tendresse et de beaucoup de d?licatesse pour s?en faire une amie pour la vie la jouer et la chanter. Cette chanson est un petit miracle d??quilibre la m?lodie et les paroles s?y disputent la po?sie entre les deux l?osmose est parfaite. Il faut rendre hommage Gaby Verlor et Robert Nyel d?avoir su ciseler pour nous et ceux qui nous suivront ce petit chef d??uvre Bourvil de nous en avoir distill? son interpr?tation.Au milieu des ann?es quatre-vingt-dix c?est une autre danse qui viendra au secours du ? Petit bal perdu ? comme quoi? Philippe Decouffl? en fera un joli duo chor?graphi? avec la lumineuse danseuse Pascale Houbin. Nous l?avons tous vu la t?l?vision il aura su raviver la m?moire de certains et porter la chanson la connaissance des autres.Une chanson c?est comme un film dont chacun peut fa?onner les images mentales son gr?. Celui-l nous parle de liens rompus du temps qui a pass? de l?autre jamais ?loign? de paysages disparus dont il ne reste que poussi?re regrets et nostalgie. ? le Petit bal perdu ? appartient sans doute possible au cin?ma n?o-r?aliste le film est toujours et pour longtemps sur l??cran noir de nos nuits blanches dessus sa piste le soir ne tombera jamais tout fait les accord?onistes ne cesseront de jouer et les valseurs de tourner les