« Fata Morgana » est le nom donné à un phénomène de mirage souvent observé au-dessus du détroit de Messine en Italie et que l'on attribuait à la fée (en italien fata) Morgane. Du mirage nous passons aux notes éthérées d?une rêverie qui se termine brutalement avec l?exposition d?un air de tango rythmé et endiablé. Et si la réalité nous avait rattrapés ?

Edition : study score Instrumentation : organ, 2 oboes, bassoon and strings Catalogue of works : HWV 311 Date of Composition: 1749 Duration : 9' Number of Pages : 32 Arranger : Williams, Peter Series : Eulenburg Miniature Scores

“In this work I gave everything I had to give. […] What I did here I will never do again”. Camille Saint-Saëns was justifiably proud of his Symphony No.3 in C minor Op.78 dedicated to the memory of Franz Liszt. Like Beethoven’s Ninth this so-called “Organ Symphony” was commissioned by the Philharmonic Society in London where it received its premiere on 19 May 1886. In this first scholarly-critical edition of the symphony a great many inconsistencies and mistakes inherent in the previously used edition have been unveiled and corrected. The edition of Symphony No.3 marksthe launch of a large-scale project: the publication of Camille Saint-Saëns - Complete Edition of the Instrumental Works. This performing Urtext edition is based on volume BA 10303 from that series. First scholarly-critical edition of this famous symphony based on Camille Saint-Saëns – Complete Edition of the Instrumental Works Now with separate parts for all winds Orchestral parts in a large format (25.5 cm x 32.5 cm)

For 2 ensembles each comprising 2 trumpets trombone (or horn) trombone and organ.

Score and Parts-Charles Ives' Postlude In F for Orchestra. Score and parts.The Postlude in F composed in 1895 is Charles Ives' earliest known work for large Orchestra. It is based on anearlier Organ piece which Ives performed at the Baptist Church in Danbury Conneticut on May 11 1890 (at the age of fifteen; on the cover page of the full score Ives mistakenly gave 1892 for the year of the Organcomposition). The version for Orchestra was probably produced as an orchestration assignment for a class of Horatio Parker Ives' teacher at Yale College. Ives recalled that the 'New Haven Orchestra' - that is the New Haven Symphony Orchestra organised by Parker in 1895- read through the work in 1896. The Postlude in F which was also preperation for work on the First Symphony (its first movement also completed in1895) contains some suprisingly mature and beautiful writing especially in the magical closing pages. - Kenneth D. Singleton.

South Down Pictures was commissioned by Millenium Brass 2000 an organisation comprising three brass bands from the county of Sussex England.The bands (Patcham Silver Hangleton and Brighton Silver) had got together to organise many events to mark the new millennium and these culminated in a concert in Hove Town Hall on July 9th 2000 when all three bands combined to give the first performance of South Down Pictures. The composer spent much of his childhood amongst the South Downs a range of hills in Sussex which runs parallel to the sea.Opening with a strong unison passage interrupted briefly by faster figures based on the interval of a fifth South Down Picturesdevelops with an often-passionate legato melody. Reaching a climax this is then followed by the main vivo section of the work whose main theme is based on the earlier ‘fifth’ figures. A bridge passage leads to a short chorale figure and a rhythmic climax which dissolves into a plaintive cornet solo over staccato chords. This theme is taken up by the whole band and leads back to a recapitulation of the main theme and earlier material. The cornet tune returns triumphantly in the major key before the opening unison passage reappears to provide a stirring coda.

Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical Michael Jarrell, né en 1958, est l'un des compositeurs les plus en vue de sa génération. Dans une démarche toute personnelle, qui ne s'est inféodée à aucun mouvement, et dans une quête intérieure inlassablement poursuivie, il a opéré une synthèse de l'héritage des musiques d'après-guerre dont il a extrait certaines caractéristiques techniques pour les mettre au service d'une véritable poétique musicale. En effet, contrairement à ses aînés, il explore moins le langage pour lui-même, faisant des nouvelles techniques le lieu d'une mutation dans la pensée musicale, qu'il ne cherche à le mettre au service de l'expression. Aussi se méfie-t-il d'une conceptualisation excessive, et de l'utopie dont l'oeuvre serait porteuse, préférant mettre en valeur les vertus d'un artisanat qu'il enseigne par ailleurs à Vienne et à Genève, ainsi que lors de nombreux séminaires à travers l'Europe. Ses oeuvres, facilement identifiables dans l'abondante production contemporaine, sont toutes liées les unes aux autres, non seulement par une certaine forme de sensibilité, leur tonalité propre, mais aussi par la récurrence de certains traits que Jarrell retravaille dans des contextes différents. Il s'est ainsi très tôt constitué un univers qu'il ne cesse de remodeler, visant moins l'originalité apparente de chacune des pièces qu'un déplacement constant des perspectives dans lesquelles les mêmes idées, en elles, peuvent être appréhendées. 'Cent fois sur le métier...' voilà quelle pourrait être sa devise. On trouve ainsi dans chacune de ses oeuvres quelque chose de familier qui acquiert en même temps une certaine étrangeté, sentiment qui constitue peut-être un élément essentiel de son expressivité. La musique de Jarrell arpente les régions du rêve et de l'irréalité, à la recherche de son moment de vérité, souvent situé dans les sonorités les plus graves et tes plus lentes, là où le temps, ailleurs agité, s'immobilise. C'est peut-être ce qui confère à sa musique une forme de tendresse inséparable de la beauté sonore, allant jusqu'à un esthétisme raffiné, loin des recherches extrêmes et des formulations autoritaires. Chez lui, même les techniques instrumentales les plus inhabituelles, ou les sonorités électroniques, auxquelles il a souvent recours, sont rapatriées dans un monde sensible emprunt de pureté où ce sont les qualités expressives qui dominent. Celles-ci ne renvoient pas forcément au moi du compositeur, qui tend au contraire à s'effacer, mais davantage à l'essence même du musical, au phénomène en soi, porteur d'une présence singulière au monde. On retrouve de telles qualités dans sa dernière oeuvre, ...Le ciel, tout à l'heure si limpide, soudain se trouble horriblement..., commandée par l'Orchestre de la Suisse Romande. Elle fait appel à un grand orchestre symphonique standard: 3 flûtes (dont alto et piccolo, 2 hautbois et cor anglais, 2 clarinettes et clarinette basse, 2 bassons et contrebasson, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpe, timbales, 4 percussions (vibraphone, glockenspiel, cloches tubes, cymbales, bongos, tam-tam, grosse caisse, temple blocks, tom grave, spring coils, triangle, mark tree) et cordes. Malgré un titre qui pourrait sous-entendre un élément programmatique, l'oeuvre appartient à la catégorie de la musique pure. L'orchestre y est traité de façon conventionnelle, mais avec une virtuosité d'écriture, un raffinement dans la sonorité qui exige beaucoup de ses interprètes. D'un seul tenant, l'oeuvre se divise en quatre parties principales d'inégale longueur, les deux premières étant plus importantes que les deux suivantes: la première est constituée d'un continuum de notes rapides réparties entre les cordes et Les bois, tandis que les trompettes, doublées par différents instruments, lancent une figure d'appel incisive qui s'allonge progressivement. L'écriture est d'une grande virtuosité, les figurations en triples croches passant d'un instrument ou d'un groupe à un autre. Les notes rapides se figent une première fois dans des oscillations jouées notamment par les cordes divisées, puis à travers des notes répétées qui traversent toute la texture orchestrale. Après un passage intermédiaire privilégiant les sons graves, l'écriture vive reprend jusqu'à un sommet dramatique marqué par des trilles, aussitôt suivi d'une désintégration qui mène à la seconde partie. Celle-ci débute avec des quintes jouées par les cordes graves divisées et colorées par les percussions (les contrebasses, qui doivent modifier leur accord, jouent des sons harmoniques). La musique semble vouloir repartir d'un point originel, elle se réinvente à partir d'une structure élémentaire, dans une extrême douceur. L'impétuosité du début laisse place à une grande délicatesse des sonorités. C'est un trait que l'on retrouve dans de nombreuses pièces de Jarrell: après l'effervescence d'une écriture brillante, agitée, nerveuse, que l'auditeur suit dans sa course folle, vient un moment réflexif et profond, qui nécessite une réorientation de l'écoule, une plongée dans la nature même du phénomène sonore. La trame qui se déploie dans un tempo lent offre ainsi une autre image de la sonorité orchestrale, comme si une musique des origines, au caractère de litanie, était soudain dévoilée sous la couche éclatante du début. Elle donne le sentiment d'avoir commencé bien avant son moment d'apparition, comme si elle provenait des couches profondes de la conscience, d'une mémoire archaïque. D'ailleurs, Jarrell réélabore ici un passage d'une pièce antérieure, Music for a While, lui reprenant son matériau de base. Le sentiment de profondeur est dû au formidable ralentissement du temps, qui nous met soudainement en apesanteur, mais aussi à une forme en spirale, qui tranche avec la musique directionnelle qui précédait. L'effet que provoque la distance sensible entre de tels contrastes est onirique: on ne sait plus si la première partie, qui nous échappe en se projetant vers l'avant, n'était qu'une forme illusoire, ou si nous entrons, avec la partie lente, dans une sorte de rêve éveillé. Un passage central, dans cette seconde partie, s'organise autour de guirlandes sonores à la harpe et aux cloches que tout l'orchestre remplit de sonorités suaves. Les arpèges descendants des vents doublés par des pizzicatos de cordes, que transpercent des notes répétées aux trompettes et aux cors, dans un climat encore doux, annoncent la reprise du mouvement frénétique. Mais cette fois, ce sont moins des figures virevoltantes qui passent à travers les pupitres que des blocs de notes joués par la masse des instruments: des figures qui s'élancent vers le haut aboutissent à des notes répétées, en une forme d'antiphonie, et mènent à un sommet d'intensité. Après quoi, en guise de coda, une quatrième partie nous conduit à une fin mourante: l'harmonie se fige, les polyrythmes annulent toute sensation de mesure, les longues tenues des instruments graves chutent chromatiquement, les percussions jouant des figures rituelles, en résonance, jusqu'à l'immobilité finale. Le titre de la pièce provient de Lucrèce (De la nature). Il n'a pas de signification structurelle immédiate, comme souvent chez Jarrell, mais exprime en quelques mots l'idée qui avait présidé au morceau. Le trouble s'apparente ici à une forme d'étrangeté, à quelque chose d'inquiétant qui n'apparaît pas de façon narrative, tel un vent d'orage dans un ciel serein, mais comme l'essence même de l'articulation formelle entre deux types d'écriture, deux types d'expression qui exigent des temporalités opposées l'une à l'autre. La soudaineté, c'est le renversement entre les deux. Pourtant, on retrouve un même noyau entre les parties vives et les parties lentes, la quinte jouant dans les deux cas un rôle structurel, et le mib apparaissant comme une note polaire (toute la musique de Jarrell est aimantée par des pôles qui orientent l'écoute). Si le passage du limpide au trouble se traduit par la sonorité orchestrale, par le maniement très sensible des timbres qui provient en grande part de la tradition orchestrale française, il se manifeste aussi par des figures qui évitent tout profil thématique, toute forme mélodique au sens traditionnel du terme, et qui composent la texture. L'auditeur a directement à faire avec la matière sonore. Et celle-ci est composée de part en part. L'adjectif poétique vient à l'esprit pour définir une invention qui s'écarte aussi bien des formes illustratives que des constructions schématiques, et qui repose essentiellement sur l'organisation des hauteurs au détriment des effets, des sonorités bruiteuses ou des gestes iconoclastes. Et malgré les passages brillants, malgré les explosions sonores toujours maîtrisées et un maniement virtuose de l'orchestre, cette poétique révèle un caractère fondamental plutôt intimiste. Philippe Albèra / contemporain / Répertoire / Orchestre

Girolamo Frescobaldi (1583-1643) was an Italian organist and composer who became one of the most distinguished organists of the 17th century serving in the cathedrals of Rome Florence and in the Netherlands. This Toccata is an arrangement from one of his 68 organ works.

Hymnus was commissioned by the Wilhelmina Easterein Fanfare Orchestra in the Autumn of 1999 for their performance at the World Music Contest Kerkrade. The commission was the result of a collaboration between the composer and the thenmusical director Marten van der Wal. The exact meaning of the word Hymnus is not known but it is taken in this presentation to mean hymn or hymn-like. The melodic material is organic and grows from an initial unison tone. Thisinterval is gradually expanded to form the cell F E C F a semitone third fifth. The only other melodic motif is the ascending three-note pattern spanning a major third. This is the second of his compositions to use this ascending motif theother being Fanfare for a Bright New Age for Brass Band and Organ also of 2000. These characteristic intervals appear in many contrasting moods and guises throughout the piece. The opening unison notes are intended to convey as sense ofpower and magnificence like the first sounds at the dawning of the universe. After the immense power a period of stunned silence and reverence. The evolution of the hymn melody incorporates a variety of moods and atmospheres sometimes expressing much joy and celebration whilst also suggesting periods of intense savagery or prayerful contemplation. The hymn builds as the piece progresses and is finally stated in its complete form at letter W. The official worldpremiere of the work was given by Wilhelmina Easterein at the World Music Contest 2001. Whilst the composer was unable to attend in person he was able to enjoy the premier simultaneously transmitted via a mobile phone from the audience! Conductors Note The tempo indications are to be viewed as a guide rather than a literal instruction. Within the music there is an innate sense of pulse and metre lending itself to considerable rubato. Melody is king and all else is mere support and decoration careful attention must therefore be given to balance.