Chapitre I. balancement tranquille. Rien d?éphémère. Tonalité bien moderne. Chapitre II. Enjouée, les passages glissent et s?emboîtent. Des passages très liquides en flot continu accompagné dans le grave. Rupture de tension. La valse est omni-présente. Les vents essaient quelques mots. Toute un cour parlemente. Chapitre III. Les glossine Spiel, sur un tas de sable mouillé par la mer. Un nuage . Des interrogations fugueuses, des noirceurs qui font ?même pas peur?. Chapitre IV. L?éclipse se dégage. Mortellement des timbales. ?Même pas peur? disions-nous car toute la musique de Denys Vignon, ici, est tonale, légère, euphorique ou silencieuse, décorative, cinématographique. Musique hors les temps. Parfois et souvent une nostalgie vite effacée comme la buée sur la vitre. Des bourdons, des abeilles font l?accordéon et articulent des plis en fin de l?aActe. Trop beau étron silencieux. Magique et magnifique. Denys est vraiment fait pour la grand oeuvre symphonique.
Pièce à multi-strates lente. La partie 2 glisse comme un accordéon ponctué vite de timbal et de bois et cuivres graves. Le frimas dans les arbres, le arbres gelés. Nouvelle séquence colorée de souvenirs. Solitude aussi que rappelle la timbale sporadique. Les cordes et le vents interrompant le discours. Nouvelle partie au jeu de cloches ponctuant deux notes des cordes. Basson, tubas, graves. Les cordes très aigues comme l'aigu de l'accordéon. Retour heureux du frimas répétitif en fusées descendantes soutenues par les cuivres ... Un si grande richesse dans cette pièce qui a pris le temps de murir sur l'arbre comme des kakis. Une merveille Denys tout comme Dans les Steppes de l'Asie Centrale l'étaient à leur époque.
PARTITION